Dans le cadre de son projet « plein emploi », Emmanuel Macron a décidé de lancer de nouvelles mesures visant à réformer l’assurance chômage en France. Mais quels sont les impacts de ces dispositions sur l’avenir des personnes à la recherche de travail ?
Assurance chômage : une réforme qui divise
Le gouvernement projette d’engager les moyens nécessaires pour atteindre l’objectif plein emploi. Pour ce faire, il entend diminuer le délai d’indemnisation chômage. Une initiative qui ne fait cependant pas l’unanimité auprès des syndicats qui suggèrent de rendre les emplois plus intéressants au lieu d’encourager les personnes sans emploi à opter pour des métiers qui ne sont pas adaptés à leur situation.
Dans l’Hexagone, l’assurance chômage représente un processus qui vise à protéger les travailleurs en cas de perte de leur travail. Elle est sous l’égide de l’Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce. A titre informatif, cette association comprend des représentants d’employés et d’employeurs. L’Etat projette de maintenir la méthode de calcul de l’indemnisation de chômage datant de 2019 et qui avait déjà suscité la polémique auprès des syndicats défenseurs des travailleurs.
Quel futur pour les sans emploi ?
La méthode calcul en question prend en compte les revenus touchés sur une période de 24 mois au lieu de 12 mois dans le but d’identifier la valeur de la prime. Cette initiative a été prise dans le but de sensibiliser les chômeurs à retrouver au plus vite un emploi tout en prenant en considération les périodes d’activités les plus récentes dans le but de calculer l’indemnité.
Ce choix a cependant été pointé du doigt en raison d’une négligence des caractéristiques propres aux différents domaines d’activé et des besoins réels du marché professionnel. Le dispositif propose de prendre en compte l’allongement du délai de travail pour l’indemnisation des seniors. A l’heure actuelle, ces derniers profitent d’un délai d’indemnisation plus conséquent. Ce qui contraint les sociétés à les licencier au lieu de les faire travailler en attendant leur départ à la retraite.