Alors que la réforme des retraites est au coeur de la préoccupation, le cas de la pension complémentaire fera l’objet d’un changement. Voici les conséquences liées à la suppression du malus de l’Agirc-Arrco.
Retraite complémentaire : quid du bonus proposé par l’Agirc-Arrco ?
Les retraités qui optent pour le régime complémentaire d’Agirc-Arrco peuvent accéder à un bonus durant les 3 à 4 années supplémentaires de travail. Cela dit, les questios liées au report de l’âge légal de départ à la retraite suscite l’inquiétude concernant la pérénnité du nouveau système de retraite. Selon nos confrères de Capital, qui se basent sur les déclaration de Didier Pensec (de l’Agirc-Arrco), ce dispositif représente un point pour lequel il n’y a pas de précisions à apporter.
Toujours selon le directeur, cette question figure parmi les choses qui doivent faire l’objet d’une négociation par les partenaires sociaux. Par conséquent, le régime de l’Agirc-Arrco impliquant les employés du secteur privé et qui est dirigé par les syndicats du patronat devront négocier prochainement dans le but de trouver une entente.
Vers la suppression du malus ?
Dans les dispositions prévues par la réforme des retraites, la sauvegarde du bonus/malus figure parmi les sujets les plus épineux. Alors que les syndicalistes parient sur des discussions mises en place en septembre, le nouveau projet doit être mis en vigueur à la même date. Résultat, les retraités à pouvoir partir en premier ne seront pas épargnés par le malus.
De son côté, Didier Pensec assure que pour le moment, le malus est présent dans la règlement. Dans le cas où aucune règle n’est fixée au cours des premières liquidations, le dispositif sera appliqué. Une problématique de taille sachant que de nouveaux retraités pourraient subir une sanction dans la mesure où le malus ne serait plus appliqué.