Dans le cadre de la réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron, les méthodes de calcul pour l’estimation des indemnités liées aux congés de maternité vont changer. Le point à travers cet article !
Retraite des mamans : une surcote à prévoir en 2023
La réforme des retraites prévoit ainsi de nouvelles dispositions concernant la retraite des « mamans ». Pointé du doigt pour défavoriser les mères de familles, le gouvernement a décidé de réagir en proposant la mise en place d’une surcote de 5%. Pour y avoir accès, il convient de compléter une carrière à 63 ans et un minimum de trimestre de majoration suivant le délai d’assurance pour chaque enfant.
Notons que le recours à l’adoption permet également d’accéder à un minimum de 2 trimestres de majoration. Avant l’application de la réforme, les parents avaient droit à 8 trimestres de plus dans le cas des enfants nés au-delà de 2010. Ces trimestres interviennent en contrepartie de la maternité. A cela s’ajoute quatre trimestres complémentaires dans le cadre de l’éducation de l’enfant.
Quid des enfants nés avant 2012 ?
Pour les parents qui exercent un métier autonome et les avocats, il sera désormais possible d’accéder à une majoration de 10% sur la pension. Dans le cas des mères de famille, le congé maternité sera désormais pris en compte dans l’évaluation de la pension de retraite. Selon Jean-Paul Mattei, cette initiative a pour but de « réparer des dysfonctionnements datant de 2010 ».
Grâce à la réforme des retraites, les mères de famille qui ont pris un congé de maternité à compter du mois de janvier 2012 peuvent profiter des indemnités lors de l’estimation de leur retraite. A ce propos, le député Modem Philippe Vigier souligne : « Pour une mère de 3 enfants qui a fait carrière au Smic, les recettes peuvent atteindre les 60 € ».