Voilà une nouvelle qui risque de décourager les bénéficiaires du revenu de solidarité active. En effet, la nouvelle réforme prévoit des changements notables cette année pour les aider à retrouver le chemin du travail. Le point à travers cet article !
Les allocataires du RSA bientôt obligés de travailler
Voilà maintenant plusieurs années que la réforme du RSA est au cœur de la préoccupation. Les bénéficiaires de ce précieux coup de pouce financier, qui pour la plupart sont sans emploi, devront néanmoins se préparer à rejoindre la vie active. Dernièrement, un « suivi renforcé » des bénéficiaires a fait l’objet d’expérimentation dans une vingtaine de départements français. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’ambition du gouvernement d’acquérir le plein emploi. Jusqu’ici, le dispositif était en cours de négociation au sein du Parlement.
15 à 20h d’activités professionnelles hebdomadaires
La réforme du RSA prévoit ainsi un contrat d’engagement qui stipule que les allocataires devront travailler à hauteur de 15 à 20h chaque semaine. Récemment, les députés ont approuvé la disposition qui autorise ce contrat. Quelques modification ont ensuite été mises en place par rapport à la version proposée par l’Exécutif en apportant une « formule fixe » au projet.
Par conséquent, les bénéficiaires du RSA devront obligatoirement s’inscrire chez Pôle Emploi pour favoriser cette démarche de réinsertion professionnelle. Notons que le non-respect de cet engagement par les principaux intéressés peut donner lieu à une interruption du versement de l’aide par la caisse d’allocations familiales. D’où l’intérêt de respecter scrupuleusement les mesures prévues par la nouvelle réforme du RSA. En optant pour cette démarche, le gouvernement espère pouvoir diminuer le taux de chômage qui touche cette catégorie de la population connue pour avoir des revenus limités.