Alors que le débat lié à la conservation de la planète est au cœur des préoccupations, le gouvernement français entend mettre en place une taxe autoroute dans le cadre de la transition écologique. Mais quelles sont les conséquences d’une telle mesure pour les automobilistes et autres usagers de la route ? Décryptage.
Taxe autoroute : un projet d’ordre écologique
Dans un communiqué officiel, on apprend que le budget de l’an 2024 prévoit des taxes à destination des véhicules considérés comme « polluants ». Parmi ces impôts figurent ceux qui ciblent les usagers des autoroutes et des avions. A ce propos, Clément Beaune a souligné l’intérêt d’investir autant que possible dans la transition écologique. Comme le souligne la ministre des Transports : « L’objectif est de favoriser le financement de la transition ».
Cette initiative appelle ainsi à la contribution des compagnies aériennes et des sociétés qui œuvrent dans le secteur des autoroutes. En dépit des angoisses, le ministre assure que cette initiative n’aura pas de répercussions sur le tarif des péages. En effet, les prix sont fixés suivant des contrats à long terme entre les entreprises d’autoroute et le gouvernement. Même si une taxe est instaurée, cela n’engendrera pas une hausse des péages.
Quels impacts pour les usagers ?
Cette initiative a été prise dans le but de protéger le pouvoir d’achat des automobilistes. Cela dit, rien ne garantie qu’il n’y aura pas une hausse des frais à payer par ces derniers. En ce qui concerne le domaine aérien, Clément Beaune a fait part d’une taxe de comportement à destination des grands vols internationaux. Cette mesure cible principalement les voyageurs en « voyage d’affaires » dans le but de varier les offres suivant le pouvoir d’achat des consommateurs.
De son côté, Frédéric Coirier, membre du Meti (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire) souligne l’importance d’étendre ses mesures à l’échelle européenne de telle sorte qu’il n’y ait pas de conséquences sur le niveau de compétitivité entre les sociétés françaises et les concurrents.