En 2017, Emmanuel Macron avait annoncé la fin de la taxe d’habitation à laquelle doivent se plier les propriétaires de biens immobiliers. Ce dispositif joue en réalité en faveur des familles moins aisées et représente un pas énorme dans l’amélioration du système fiscal en France.
Taxe d’habitation : du nouveau en 2023
Il y a encore trois ans, 80% des familles françaises avaient eu droit à l’exonération de la taxe d’habitation. Cette année, ils seront plus de 20 millions à profiter de cet avantage fiscal. Ce qui représente une somme annuelle de 723 euros. Cela dit, cette mesure ne s’applique pas aux propriétaires de maisons secondaires. Dans cette optique, il convient de procéder à la déclaration des biens avant le 31 juillet prochain au risque de payer une majoration financière de 150 euros par logement non déclaré.
Dans la mesure où le bien est occupé par des locataires, le propriétaire se doit d’inscrire son identité dans le formulaire de déclaration. Depuis le début de cette année, la taxe de logement a été rebaptisée « taxe d’habitation sur les propriétaires secondaires et autres bien meublés n’ayant pas de lien avec la résidence principale ».
Dans quels cas peut-on être exonérés ?
Cette nouveauté dans la règle fiscale implique que les maisons principales sont désormais exonérées de la taxe d’habitation. Par conséquent, si vous êtes à la tête d’une propriété principale, vous n’aurez plus à vous acquitter de cette obligation fiscale. De leurs côtés, les propriétaires de résidences secondaires doivent continuer à payer la taxe et une surtaxe est prévue dans les zones qualifiées de « tendues » sur le plan locatif.
Notons que cette taxe supplémentaire donne lieu à une hausse de 5 à 60% de la taxe de logement sur les bien secondaires. Elle s’applique de la même façon que l’impôt sur les propriétés vacantes. Pour plus de renseignements sur la taxe habitation, rendez-vous sur le site officiel des impôts en vous connectant à votre espace personnel.