Selon une récente analyse, certaines villes de France à l’instar de Metz et Paris ont opté pur une augmentation de la taxe foncière. D’autres départements ont en revanche pris la décision de maintenir le même taux.
Taxe foncière : mauvaise nouvelle pour les propriétaires
Les propriétaires de biens immobiliers vivent l’année la plus cauchemardesque de leur existence. Cette année, l’Etat a décidé de revaloriser les valeurs locatives avec une augmentation de 7,1%, calquée sur l’inflation. Celle-ci contribue à simplifier l’estimation de la taxe foncière. En bref, cet impôt va faire l’objet d’une augmentation pour l’ensemble des propriétaires, en comparaison avec l’an dernier. Cependant, les contribuables concernés devront composer avec une hausse plus forte suivant leur adresse.
En effet, chaque département a le droit de maintenir les taux, les augmenter ou les réduire en fonction de leurs besoins. A ce propos, les communes avec plus de 100 000 habitants ont opté pour une importante augmentation, à en croire le dernier rapport partagé par le cabinet FSL, spécialisé dans les données financières locales. A titre d’illustration, Paris a enteriné une augmentation de 51% par rapport à 2022.
Les régions les plus impactées par la hausse
Mis à part Paris, Grenoble est également touché par cette hausse spectaculaire de la taxe foncière avec une augmentation de 24% comparée à l’an dernier. Une initiative qui n’a pas manqué de susciter le mécontentement chez les militants écologistes. De son côté, avec ses 100 000 habitants, Metz se place en troisième position du classement après avoir voté une augmentation à hauteur de 13,4%. Elle est suivie par Limoges (+9,5%), Mulhouse (+9,4%), Lyon (+8,8%) et Bordeaux (+4,5%).
En regard de ces chiffres, la tendance générale demeure relativement stable. La hausse de la taxe foncière affiche ainsi une augmentation moyenne de 1,7% sur les villes comptant plus de 100 000 habitants, sans compter Paris. Des résultats inférieurs à ceux de l’an dernier où la hausse moyenne hors Paris avoisinait les 2%. Notons que l’augmentation est plus significative dans les régions comptant entre 40 000 et 100 000 habitants.