Au mois de mars dernier, Emmanuel Macron avait fait part de son intention de taxer le prix de l’eau au mètre cube dans le but de sensibiliser les foyers à davantage de sobriété. Aujourd’hui, l’eau potable va faire l’objet d’une taxation progressive. Mais que faut-il retenir au sujet de ce concept ? On vous dit tout !
Un dispositif aux enjeux écologiques
Ce nouveau dispositif présente un intérêt majeur pour l’environnement en limitant la consommation en eau, une source naturelle qui est extrêmement précieuse. A ce propos, le chef d’Etat souligne : “Il s’agit d’un bien commun. Raison pour laquelle nous avons besoin d’une tarification progressive”, au micro de BFMTV. Notons que cette mesure a déjà eu des impacts positifs à l’étranger, notamment au Danemark.
A ce propos, Maria Salvetti, spécialiste en économie de l’eau rapporte : “Ils ont entamé une politique de hausse du prix de l’eau pour tous les citoyens durant une dizaine d’années. La consommation a donc diminué de 21% au cours de cette période”, dans les colonnes de Capital. Compte tenu de ces résultats encourageants, le gouvernement français entend faire de même dans l’Hexagone.
Qui seront impliqués par la nouvelle tarification sur l’eau ?
Si la date d’application de ce nouveau système est pour l’heure inconnue, on connaît néanmoins qui sont les principaux concernés. Comme le tarif est établi par les collectivités, il demeure pour l’heure impossible d’imposer des prix sur l’ensemble du territoire. Notons que la taxation progressive s’applique depuis 2013 à plusieurs communes et elle devrait s’élargir sur les départements en proie aux pénuries, suivant les projets du chef d’Etat.
La tarification va donc être instaurée dans un premier temps, dans les départements en manque d’eau. Trois tranches tarifaires seront alors établies : 75 mètres cube, 75 à 200 mètres cube et plus de 200 mètres cube, précisent nos confrères de BFMTV. De son côyé, l’Insee indique qu’une famille composée de 2 personnes en moyenne consomme chaque année 120 mètres cube d’eau. Comme quoi ce dispositif va donc concerner la plupart des foyers français.