L’accouchement est un événement important dans la vie de tous parents. Ceci implique néanmoins des dépenses colossales. Pour les foyers qui disposent de revenus modestes, il est possible de demander des aides financières avant et après la naissance de l’enfant. Quelles sont-t-elles ? Décryptage.
La prime à la naissance : un précieux coup de pouce pour les nouveaux parents
Parmi les aides à la naissance les plus populaires, nous retrouvons la prime à la naissance. Depuis le mois d’avril dernier, celle-ci est estimée à 1 019,40 € par enfant. Pour y accéder, il convient de remplir certaines conditions. A titre d’illustration, un couple ayant un enfant à charge doit toucher des revenus annuels minimum de 43 665 € pour pouvoir accéder à l’aide. Pour la méthode de calcul de la prime, la CAF se base sur le « revenu net catégoriel ».
Pour en profiter, les bénéficiaires devront déclarer la grossesse avant les 14 première semaines. Pour ce faire, rendez-vous auprès de la caisse primaire d’Assurance maladie ou la CAF. La requête sera traitée durant les deux premiers trimestres de la grossesse. Si la demande est approuvée, le virement se fera les semaines suivant l’accouchement. Par ailleurs, la prime à l’adoption est également accessible aux parents ayant recours à l’adoption avec une valeur maximale de 2038 €.
Les autres aides à la naissance
L’allocation de base de la Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant) est remise tous les mois jusqu’aux 3 ans de l’enfant. La valeur de cette aide dépend de la taille du foyer et des ressources de la famille bénéficiaire. Depuis le mois d’avril dernier, le plafond est fixé à 184 € par mois. C’est donc la somme qu’un couple ayant un enfant à charge peut espérer toucher pour des revenus annuels inférieurs à 27 600 €.
Enfin, la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) est destinée aux parents qui ont dû cesser de travailler pour prendre soin de leurs enfants. Pour être éligible à cette aide, il convient de confirmer un minimum de 8 trimestres de cotisations vieillesse. Ce critère va cependant dépendre du nombre d’enfants pris en charge par le bénéficiaire. En cas de cessation d’activité complète, le montant peut atteindre 428 € par mois.