Mauvaise nouvelle pour les Français et les Françaises qui ont l’habitude de prendre le train au quotidien ! Selon une récente annonce, le tarif des billets sera de nouveau révisé à la hausse en raison d’une taxation liée au droit de péage ferroviaire. Le point à travers cet article !
Tickets de train : les prix ne cessent de flamber !
Alors que l’inflation continue à faire des ravages, les voyageurs en train doivent encore composer avec une nouvelle hausse des tarifs. Un véritable coup dur surtout pour ceux qui peinent à joindre les deux bouts en ces temps difficiles ! En effet, le gouvernement vient d’instaurer une nouvelle politique de taxation liée au droit de péage. Celle-ci constitue près de la moitié des tarifs du billet pour les Trains à grande vitesse contre 15% des TER. Une question nous titille donc aujourd’hui l’esprit.
Comment ces droits de péage sont-ils calculés ? Il faut savoir que l’estimation prend en compte plusieurs facteurs incluant la rentabilité de la ligne et l’état des infrastructures. Selon nos confrères de Capital, c’est la compagnie ferroviaire qui assure l’entretien de ces structures. La taxation entraîne néanmoins des répercussion sur les voyageurs.
A combien le billet de train s’élève-t-il ?
En moyenne, les voyageurs qui prennent le TGV doivent débourser 9 euros et plus de 8 euros pour ceux qui empruntent une voie Lambda. En Europe, le prix maximum revient à nos voisins italiens chez qui il faut payer 2,77 euros pour voyager en train. En Suède, le prix moyen est de l’ordre de 1,45 euros. Dans les colonnes du Figaro, la SNCF assure que les tarifs pratiqués par les péages français se trouvent dans la moyenne européenne.
De son côté, l’Agence de régulation des transports a confirmé les augmentations des taxes sur les billets de train il y a quelques mois. Ce qui implique une hausse de 8% sur les tickets de TER contre 7,6% pour les Intercités et les TGV. Mais ce n’est pas tout ! Cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2025 et 2026 où une hausse de 4% est à prévoir. Face à l’ampleur de la situation, le ministre Clément Beaune a promis d’instaurer de nouvelles « marges de manœuvre fiscales » d’ici l’an prochain. Affaire à suivre donc !