Mauvaise nouvelle pour les adeptes des confitures “Lucien Georgelin”. La société vient de reconnaître dernièrement dans un communiqué officiel être “au bord du précipice”. En effet, le dirigeant subit actuellement des difficultés financières importantes.
« La société est en difficulté financière »
Selon le directeur de la marque, les commandes sont pleines mais les fonds nécessaires pour les exécuter sont insuffisants. “Nous ne sommes pas en mesure d’acheter une quantité suffisante de fruits ni de corbeilles pour les produits de fin d’année”, souligne-t-il avant d’ajouter : “La société est en difficulté financière. 350 emplois risquent aujourd’hui de partir en fumée », sur une note de désolation. A titre de rappel, le groupe se place actuellement en seconde position dans le classement des plus gros producteurs de confitures au niveau national. La première place est détenue par Andros.
Jeudi dernier, l’entrepreneur s’est entretenu auprès de nos confrères du Web grande conso. Le déclin de l’entreprise est dû à une série d’événements malencontreux incluant la crise sanitaire, la forte inflation et les investissements coûteux réalisés par la société. L’an dernier, l’entrepreneur a livré plus de précisions lors d’une interview accordée à nos confrères du Républicain. Il a indiqué que l’absence de sprinkles dans les hangars nouvellement créés n’avait pas convaincu les banques. Résultat, le directeur a dû procéder à un autofinancement qui s’est élevé à plusieurs millions d’euros. Ces investissements ont selon lui été nécessaires pour garder l’ensemble des certifications dont l’IFS.
Une entreprise rentable
Une trentaine d’années après la création de la société, c’est l’an 2022 qui a eu le plus d’impacts négatifs sur la société. Cette dernière affiche pourtant une excellente rentabilité. De plus, les clients sont nombreux à être séduits par leurs confitures. Devant l’urgence de la situation, Lucien Georgelin réclame un pont de trésorerie pour sauver l’entreprise en accordant 10% de l’organisation au personnel. Comme il le rapporte : « Si l’on parvient à s’en sortir, ce sera avec eux ».