A compter de l’an prochain, certains Français vont pouvoir profiter d’une nouvelle prime « tarif social » applicable aux foyers utilisant du gaz comme source de chauffage. Mais que faut-t-il retenir au sujet de ce dispositif et qui sont les principaux bénéficiaires ? On vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Ce qu’il faut savoir sur la prime « tarif social »
Voilà maintenant plusieurs mois que les Européens doivent composer avec les impacts de l’inflation et de la crise énergétique. Face à la baisse du pouvoir d’achat, de nombreuses personnes rencontrent des difficultés à se chauffer en cette période d’hiver. Même les sociétés ont du mal à faire face au froid. Cette prime « Tarif social » devrait contribuer à changer la situation !
En effet, la ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten a décidé de filer un coup de pouce aux Français dans le besoin en ces temps difficiles, à travers une proposition de loi liée à une prime annuelle. Elle veut que les familles ne bénéficiant pas du tarif social énergie en raison du chauffage collectif puissent accéder à ce précieux coup de pouce financier.
Un projet favorable à de nombreuses familles
Dans un communiqué officiel, Tinne Van der Straeten apporte des précisions au sujet de cette initiative. La ministre explique : « Avec ce projet, nous espérons pouvoir mettre un terme aux inégalités. Ces irrégularités concernent plus de 60 000 foyers français passés sous le radar avant la hausse des prix de l’énergie ». Et la principale intéressée d’ajouter : « Même si ces familles ont pu accéder à des primes énergies durant l’hiver, nous souhaitons instaurer une mesure structurelle par l’intermédiaire de la prime tarif social ».
A titre informatif, ce tarif n’est accessible que pour les consommateurs finaux résidentiels. Les foyers qui disposent d’une chaudière collective ne font pas partie des bénéficiaires. Dans sa prise de parole, la ministre souligne que le tarif social a entraîné un « bain de sang social ».
« Une redoutable protection… »
« Plusieurs études, dont celles menées par la CREG et la Banque nationale indiquent que le tarif social énergie appliqué en Belgique constitue une redoutable protection », poursuit la ministre, avant d’ajouter : « Et ce, contre les prix élevés et volatils de l’énergie à destination des foyers qui vivent dans la plus grande précarité ». Au même titre que les particuliers, les organisations doivent également affronter la flambée des prix de l’énergie.
Par ailleurs, la commission européenne a pris la décision d’encadrer les sociétés avec une prime. En effet, ces-dernières ont pu profiter d’une rallonge de 6 mois pour les aider à couvrir les charges liées aux dépenses énergétiques. Une annonce réjouissante pour tous ceux qui peinent à payer le chauffage et le gaz en raison de l’inflation.
Didier Reynders optimiste pour l’avenir
A l’occasion d’un récent entretien, le commissaire européen chargé de la politique de concurrence a confié : « Au-delà de 2 ans, nous voyons les marchés de l’énergie retrouver son équilibre d’avant et nous constatons une légère progression de la conjoncture économique. C’est pourquoi nous avons pris l’initiative de mettre progressivement fin aux outils de crise prévus par l’encadrement ».
Pour ce qui est de l’évolution de la crise énergétique, Didier Reynders n’a cependant livré aucune précision. Les sociétés pourront jouir de ces aides jusqu’au mois prochain avec une prime relativement importante pour les entreprises qui œuvrent dans le domaine de l’agriculture, de l’aquaculture et de la pêche. En tout, cette prime s’élève à plus de 2 millions d’euros. Voilà qui devrait suffire aux sociétés en détresse de redresser la pente en ces temps difficiles. Force est de constater que depuis la crise sanitaire, suivie de la crise ukrainienne, les temps sont durs pour les particuliers comme pour les professionnels. Seul l’avenir nous en dira plus sur l’évolution de la situation !