Stanislas Guerini, le ministre de la fonction publique s’est récemment confié au sujet d’un dispositif qui permet de favoriser le pouvoir d’achat des employés de l’administration publique via une prime pouvant aller de 300 à 800 euros.
Prime « pouvoir d’achat » : les principaux concernés
Cette prime concerne les agents de la fonction publique dont le salaire ne dépasse pas 3 250 euros bruts par mois. Même si cette nouvelle fait plaisir à la communauté éducative, certains observateurs estiment que cette aide ne suffit pas pour répondre aux attentes des professeurs en matière de salaire et de reconnaissance de leur travail. Les précisions concernant la remise de l’aide n’ont pas pour l’heure été communiquées.
On attend également les détails concernant les dispositions liées à la revalorisation salariale pour le domaine public. Le point d’indice fera l’objet d’une revalorisation de 1,5% à compter du mois de juillet 2023. De son côté, le ministère de l’Education nationale a fait part d’une revalorisation sociale qui sera appliquée à titre officiel d’ici le mois de septembre prochain.
Une mesure qui ne fait pas l’unanimité
Si l’annonce de cette mesure a été accueillie positivement par les employés de l’administration publique, surtout les professeurs, certains pensent que cette prime ne répond pas à leurs attentes. En effet, les instituteurs sont nombreux à estimer que leur salaire ne suffit pas compte tenu de la difficulté de leur travail. Dans tous les cas, cette prime sera complétée par la grille salariale qui sera appliquée à compter du mois de septembre prochain.
Par ailleurs, le ministre a indiqué qu’à compter de janvier 2024, les grilles indiciaires subiront une nouvelle mise à jour impliquant 5 points d’indice complémentaire. En conséquence, les salariés du public toucheront dans les alentours de 25€ de plus par mois. Toutefois, en dépit de l’ajout de la prime, certains instituteurs réclament une augmentation pour récompenser leur dur labeur. Ils demandent également une amélioration de leurs conditions de travail. Reste à savoir s’ils obtiendront une suite favorable à leur requête. Affaire à suivre !