L’Etat a mis au point un dispositif informatique pour optimiser la sécurité des pièces d’identité au cours de leurs envois en France. Aujourd’hui, il suffit de quelques flics pour que l’utilisateur soit protégé des usurpations d’identité. Le point à travers cet article !
Usurpation d’identité : un dispositif révolutionnaire pour protéger les données
Selon la Banque de France, plusieurs milliers de personnes sont ciblées par des attaques à l’usurpation d’identité chaque année. Ces dernières interviennent dans le cadre de la location d’un véhicule, de la visite d’un bien immobilier ou d’opérations commerciales sur des sites de vente. D’une manière générale, les requêtes de justification sont innombrables mais elles ne sont pas toujours fiables. Raison pour laquelle l’exécutif a mis en place un dispositif de sécurisation des données en ligne.
Celui-ci est accessible sur le site https://filigrane.beta.gouv.fr où les visiteurs peuvent librement transmettre les documents aux tiers une fois que ces derniers auront inclus un filigrane. Cet outil permet aux utilisateurs de sélectionner le filigrane de leur choix via la mention “opération du 5 août 2023 avec Madame X” par exemple. Selon l’UFC-Que-Choisir, les informations ne seront plus servies à d’autres fins grâce à ce procédé. Par ailleurs, l’utilisateur peut toujours dissimuler certaines données en fonction de ses besoins.
Que faire en cas d’usurpation d’identité ?
Au mois de mai dernier, l’agence Voyageurs du monde a porté plainte pour usurpation d’identité à la suite d’une cyberattaque. Les malfrats ont piraté le système informatique du groupe pour s’emparer de plusieurs données confidentielles incluant des passeports. Ces informations personnelles ont par la suite été mises en vente sur le Dark Web.
Si vous êtes victime de ce genre de fraude, il est recommandé de déposer une plainte auprès d’un poste de police. Vous pouvez également avoir recours à la commission nationale informatique et libertés qui traite les fraudes liées à la cybercriminalité. Cette-dernière se chargera alors de surveiller l’ensemble des comptes bancaires ouverts au nom des victimes.