A compter du mois prochain, les automobilistes vont devoir composer avec de nouveaux changements concernant la vignette électronique. Un dispositif qui s’applique pour le moment aux conducteurs suisses mais il se peut que sa mise en place s’étende prochainement sur le territoire français. Le point à travers cet article !
Autoroutes : du nouveau concernant le paiement
En Suisse, au moment de passer au péage, les automobilistes règlent le tarif via une vignette achetée chaque année pour la somme de 40 francs suisses. Son principal atout réside dans les frais réglés par les conducteurs. Notons cependant que la Suisse affiche une superficie qui avoisine les 40 000 km² contre 549 000 km² dans le cas de l’Hexagone. Autrement dit, le réseau routier est plus important chez nous et donc les frais d’entretien sont conséquents.
Avec la mise en place de la vignette électronique, le quotidien des automobilistes devrait être facilité, surtout pour ceux qui disposent de plaques interchangeables. Il leur suffit de faire le rapprochement entre le numéro de plaque et la vignette afin d’oublier les éventuels oublis. Si un automobiliste roule sans vignette sur une autoroute suisse et qu’il se fait choper, il peut écoper d’une amende de 200 francs suisses.
La vignette Crit’Air électronique bientôt applicable en France ?
Pour le moment, le système de vignette à l’année n’est pas encore opérationnel en France car les infrastructures sont différentes de celles de la Suisse. De plus, l’instauration d’un tel système requiert des changements capitaux concernant l’organisation des routes. Ce dispositif s’avère néanmoins avantageux dans le cas des vignettes Crit’Air. Le projet prévoit d’ailleurs un contrôle technique au niveau des ZFE (Zones à Faible Emission).
Dans tous les cas, ce nouveau système devrait faciliter grandement la gestion du système de vignettes tout en favorisant le contrôle de la conformité des voitures. Avec un tel processus, les conducteurs ne seront plus obligés de coller systématiquement la vignette sur leur pare-brise. Reste à savoir si le gouvernement français va céder. Affaire à suivre !