Voici les départements où le taux de mortalité est le plus élevé en France

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Cette semaine, l’Insee a publié son dernier rapport concernant le taux de mortalité. Selon les résultats, voici les départements les plus impactés par la mort en France. 

Les derniers chiffres sur la mortalité en France

Les résultats de l’étude menée par l’Insee affichent des données semblables à la période précédant l’épidémie de Coronavirus. Soit l’équivalent de 244 000 morts depuis le début de l’année. Les chiffres les plus récentes se basent sur les informations en provenance de l’état civil. Selon les auteurs de l’étude, le niveau avoisine celui de 2019 avec un nombre de décès supplémentaires de 1136 (+0,5%). Des statistiques plus faibles en comparaison avec celui de 2022 (-7,1%).

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Dans son communiqué, l’Institut national de la statistique et des études économiques rapporte : “Pour suivre la progression de la mortalitécette année, nous avons décidé de prioriser la comparaison avec l’an 2019, alors que la pandémie n’existait pas encore. En effet, le vieillissement de la population a tendance a augmenté le taux de mortalité”

Les départements les plus touchés par la mort en 2023

Si l’on se base exclusivement sur les données au niveau départemental, on constate une énorme disparité d’une région à l’autre. Le Nord de la France, connu pour être la région la plus pauplée de l’Hexagone affiche le nombre de décès le plus élevé, soit près de 9 200 morts entre le 1er janvier et le 15 mai. Quelques contrastes doivent cependant être signalées car les Bouches-du-Rhône se placent en seconde position du classement (7586 morts). Paris clôture la marche du podium avec une moyenne de 6500 morts au cours de la même période. 

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Les autres départements affichant un taux de mortalité élevé incluent le Rhône avec plus de 5500 décès entre janvier et mai 2023. Il en va de même pour la Seine-Saint-Denis (3100 morts), les Hauts-de-Seine (4055 morts). En revanche, les régions moins peuplées à l’instar de la Creuse, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence ou encore la Lozère présentent moins de décès. De son côté, l’Ined (Institut national d’études démographiques) estime que les disparités interdépartementales de mortalité restent conséquentes en France métropolitaine en dépit d’une diminution chez la gente féminine. Et le rapport de conclure : “Les zones moins riches ou très ruraux affichent un taux de mortalité plus élevé compte tenu des risques de santé”.

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