Alors que la vente de voitures thermiques sera bientôt interdite en France, il y a de fortes chances qu’un dispositif de taxation au kilomètre soit mis en place sur le territoire. Le point à travers cet article !
Fin des voitures thermiques d’ici 2035
La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) a permis à la France de collecter plus de 30 milliards d’euros au cours de l’année 2019. Les 17 milliards ont été versés au profit des caisses publiques tandis qu’1,6 milliards est partie dans les caisses de l’Agence de financement des infrastructures de transport. De leurs côtés, les départements ont eu droit à 12 milliards d’euros en 2019.
Le fait de basculer vers la mobilité engendre un coût conséquent. Selon le dernier rapport de l’OPECST (Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, ce sont 500 milliards d’euros qui sont partis en fumée en l’espace de 20 ans. Dans un communiqué officiel, il est indiqué : “Puisque le but est de ne plus vendre de voitures thermiques d’ici 2035, le gouvernement va devoir apporter des changements concernant les règles fiscales”.
Des voitures bientôt taxées au kilomètre ?
En Autralie, ce dispositif a été mis en place il y a deux ans et s’applique aux voitures électrifiées. C’est-à-dire les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules électriques. De son côté, la Norvège se démarque par ses voitures 100% propres. Le pays projette de taxer les véhicules de luxe à hauteur de 25%. Quant à l’Hexagone, les recharges sont pour l’heure taxées avec la TICFE (taxe intérieure sur la consommation finale sur l’électricité).
Bien que la consommation va faire l’objet d’une hausse de 43% de 2020 à 2050, cela ne suffira malheureusement pas à contrecarrer les pertes fiscales subies par la TICPE. Selon le rapport de l’OPECST, il est préférable d’opter pour le “road pricing”. Il s’agit d’une taxation au kilomètre qui est plus avantageuse en comparaison avec le kilowattheure électrique.