Parmi les nombreuses aides octroyées par la caisse d’allocations familiales, certaines passent trop souvent aux oubliettes. C’est notamment le cas de l’AEEH (allocation pour l’éducation de l’enfant handicapé) que 85% des bénéficiaires ne réclament pas. Et pour cause…
CAF : un taux de non-recours élevé sur certaines aides
Aussi surprenant que cela puisse paraître, plusieurs allocataires répondant aux critères d’éligibilité de cette aide ne le réclament pourtant pas. Ce qui entraine un non-recours sélevant à plus de 10 milliards d’euros par an pour la caisse d’allocations familiales. Selon nos confrères du Parisien, c’est le même schéma chaque année. Suivant une enquête menée par Mesallocs.fr, certaines prestations sociales sont passées aux oubliettes. C’est notamment le cas de l’AEEH qui affiche un taux de non-recours de 85%.
En France, ils seraient plus de 300 000 à ne pas réclamer cette aide auxquels ils ont pourtant droit. Cette situation résulte principalement de l’ignorance de l’aide ou tout simplement une décision personnelle de ne pas en jouir. L’AAH (allocation adulte handicapé) est également concernée avec un taux de non-recours avoisinant les 61%. La lourdeur administrative peut également représenter un frein à la demande.
Plusieurs motifs en cause
D’autres aides sociales en revanche sont beaucoup plus plébiscitées. Parmi elles, nous pouvons citer l’allocation de rentrée scolaire dédiée aux familles ayant deux enfants à charge. Sans procédure particulière, le versement a lieu automatiquement sur le compte des principaux intéressés. Cette prime affiche un taux de non recours très faible (5%).
A ce propos, Joseph Terzikhan explique : “Certaines allocations à l’instar de la prime d’activité ou du revenu de solidarité active sont soumises à l’actualisation trimestrielle au sein de la CAF. Ce qui représente souvent un frein”. Pour le RSA et la prime d’activité, le taux de non-recours est évalué à 35% et 53%.