En cette période marquée par la forte inflation, il est hors de question de perdre le peu d’argent qu’on a. A ce propos, il est fortement recommandé d’ouvrir un livret d’épargne populaire (LEP).
Depuis que le taux des livrets d’épargne règlementaires a été révisé à la hausse, les épargnants sont de plus en plus nombreux à opter pour le livret A, le LDDS (livret de développement durable et solidaire). Mais qu’en est-il du LEP (livret d’épargne populaire) ?
Inflation : les avantages du LEP
Le taux de rémunération pour ces livrets d’épargne atteigne aujourd’hui 3% par an. Ce qui est faible lorsqu’on le compare avec le taux d’inflation frôlant aujourd’hui les 6% ! Comme quoi le livret A et le LDDS ne permettent pas de rester à l’abri de la flambée des prix. Du moins pas complètement ! Selon la banque de France, le LEP représenteun choix par excellence pour réaliser des épargnes en toute sécurité.
Le LEP se démarque des autres méthodes d’épargne par son taux d’intérêt. Celui-ci évolue constamment en fonction de l’inflation. Par conséquent, depuis le mois de février dernier, le taux du LEP est fixé à 6,1% par an. Ce qui est plus élevé par rapport au taux d’inflation actuel. Ce qui fait que les fonds déposés sur un LEP ne perdent pas de valeur. Au contraire, l’épargnant peut remporter de l’argent en plus.
LEP : les conditions d’accès
En France, 50% des familles éligibles disposent d’un LEP. Il faut savoir que ce livret ne peut s’ouvrir qu’en respactant certaines conditions. Il est normalement dédié aux foyers qui vivent dans la précarité, avec un revenu n’excédant pas 21 300 euros par mois pour une personne célibataire, contre 32 000 euros pour un couple. Notons qu’au même titre que le livret A et le LDDS, les fonds déposés sur un LEP sont accessibles dans l’immédiat. La différence se situe au niveau du plafond : 7700 euros pour le LEP contre 22 900 euros pour le livret A.