Alors qu’Emmanuel Macron s’est récemment engagé pour réduire les impôts, l’on se demande quelles sont les éventuelles conséquences de cette décision sur les aides à la garde d’enfants. On vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Vers une diminution des impôts en 2024
Pour de nombreux parents, les aides à la garde d’enfants sont indispensables pour mieux contrôler la vie privée et personnelle. Conscient de l’enjeu de ce dispositif fiscal, des députés ont suggéré sa revalorisation pour l’année 2024. Cette initiative entre dans le cadre du projet visant à réduire les impôts en France, dont le budget est estimé à 2 milliards d’euros. La disposition ayant pour objet d’augmenter le crédit d’impôt octroyé aux parents suscite aujourd’hui notre attention.
La période post-covid suivit des conflits ukrainiens et des guerres en Moyen-Orient ont eu des répercussions négatives sur la croissance économique de la France. Le gouvernement s’est retrouvé dans l’obligation de revoir à la baisse le taux de croissance avec une estimation passé de 1,4 à 1% cette année. Devant l’urgence de la situation, Bercy n’est pas resté indifférent. Le ministre de l’Economie a fait part d’un plan de relance qui touchera plusieurs secteurs, incluant les aides à la garde d’enfants.
Une hausse prévue sur les aides à la garde d’enfants
Une augmentation des aides à la garde d’enfants est de ce fait prévue en dépit de la réduction des impôts décidée par le gouvernement. Dans sa prise de parole, le ministre de l’Economie souligne : « Nous conserverons la réduction d’impôts à destination de tous ceux qui sont actifs sur le milieu professionnel. C’est une promesse du chef d’Etat qui a été rappelée par le chef du gouvernement ».
En ce qui concerne la hausse des aides à la garde d’enfants, cette proposition a vu le jour à la suite d’une prise de conscience des députés sur la difficulté rencontrée par les parents de faire garder leurs enfants lors de la reprise d’activité. C’est d’ailleurs le point qui a été soulevé par l’élu Renaissance Mathieu Lefèvre lors d’un entretien pour Le Figaro. Ce projet devrait contribuer à favoriser le « réarmement démographique » de la France dont le taux de natalité a considérablement diminué ces dernières années.