Chaque mois, les retraités sont nombreux à négliger certaines aides sociales auxquelles ils ont pourtant droit. Parmi elle figure cette prime de 200 €. Selon une étude qui a été menée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, ils sont plus de 320 000 à ne pas avoir recours à ce précieux coup de pouce.
Un taux de non-recours particulièrement élevé
Plusieurs raisons expliquent le non-recours à ces aides sociales. Dans un premier temps, certains retraités ignorent tout simplement l’existence de ces dispositifs. En dépit des efforts du gouvernement de faire connaître ces aides, certains retraités ne sont au courant de rien. D’où l’intérêt de renforcer les campagnes de communication afin de remédier à cette situation.
Dans un second temps, certains retraités prennent volontairement la décision de ne pas réclamer leurs droits, craignant les conséquences sur la succession. En effet, les sommes remises peuvent être récupérées sur la succession du bénéficiaire dans certains cas de figure. Cette crainte conduit certains retraités à renoncer à cette aide, préférant sauvegarder le patrimoine pour le profit des héritiers.
L’ASPA négligée par un retraité sur deux
L’aide en question n’est autre que l’allocation de solidarité aux personnes âgées qui est également connue pour être l’ancien minimum vieillesse. Ce dispositif a été mis en place dans le but d’assurer une qualité de vie plus décente aux personnes âgées les plus vulnérables. Pour accéder à ce coup de pouce financier, il convient de remplir certaines conditions d’éligibilité :
- Avoir 65 ans et plus (un cas exceptionnel est prévu pour les seniors en situation de handicap, les invalides et les anciens combattants)
- Avoir la nationalité française ou être ressortissant d’un pays membre de l’union européenne
- Toucher des revenus mensuels inférieurs à 1000 € pour une personne célibataire contre 1500 € pour un couple
Si vous remplissez ces critères, il convient de formuler la demande d’ASPA auprès de l’institution qui s’occupe des retraités (Cnav, MSA, sécurité sociale…). Une fois cette démarche terminée, votre dossier sera examiné pour voir si vous êtes oui ou non éligible à l’ASPA.