Pour soutenir les seniors dans leur vie quotidienne, il existe des primes exceptionnelles visant à améliorer l’adaptation du logement. C’est notamment le cas du dispositif « MaPrimeAdapt » qui sera délivré cette année par l’ANAH (agence nationale de l’habitat).
A qui cette aide exceptionnelle profite-t-elle ?
Cette prime exceptionnelle qui entre dans le budget 2023 a pour but d’améliorer plus de 500 000 logements d’ici la fin de l’année 2027. Cette aide est réservée aux personnes âgées et aux personnes handicapées sous certaines conditions. Selon nos confrères d’Econostrum, le dispositif « MaPrimeAdapt » s’adresse aux personnes rencontrant des soucis d’autonomie en raison de leur âge avancé ou en raison d’un handicap.
Pour prétendre à cette prime, il convient de respecter les critères d’éligibilité :
- Être en situation de handicap
- Avoir plus de 70 ans
- Avoir entre 60 et 69 ans et souffrir d’une perte d’indépendance conditionnée par le GIR
- Habiter à titre permanent en France métropolitaine ou en Outre-Mer
- Être propriétaire ou locataire dans le parc privé
- Toucher des revenus modestes
- Réaliser des travaux de réhabilitation répondant aux normes imposées par l’aide
Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez formuler votre requête à l’ANAH en accompagnant le dossier de plusieurs devis.
A combien cette prime s’élève-t-elle ?
Ce dispositif a été créé suivant le même modèle que « Ma Prime rénov ». A titre de rappel, ce dernier a pour but de soutenir les travaux de rénovation d’ordre énergétique. Ce coup de pouce couvre entre 50 à 70% de la valeur totale des travaux à réaliser sur le logement, sans dépasser la limite de 22 000 €. Le versement est assuré par l’ANAH. En ce qui concerne la valeur de MaPrimeAdapt, elle prend en compte différents paramètres incluant le niveau de ressources du bénéficiaire.
Toujours selon nos confrères, l’estimation tient compte du RFR (revenu fiscal de référence) mentionné sur l’avis d’imposition. Parmi les autres critères considérés figurent le lieu de résidence et la taille du foyer dans laquelle se trouve l’ayant droit. Ainsi, une personne célibataire qui touche moins de 16 000 € par an pourra profiter d’une prise en charge de 70% des travaux avec un plafond fixé à 10 500 €.