Dans une récente mise au point, le ministère des Comptes publics a tenu à nier les allégations supposant un doublement concernant le 1er enfant !
Compte tenu de l’inflation qui secoue le pays, faut-il s’attendre à un doublement de la part fiscale sur le 1er enfant ? Au micro de Franceinfo, le ministère des comptes publics a livré ses explications sur le sujet cette semaine. On vous dit tout !
“J’ignore d’où ça sort”
Il y a quelques jours, Gabriel Attal s’est prononcé sur le sujet au micro de BFMTV : “J’ignore d’où ça sort”. Interrogé ce mardi par Capital, le principal intéressé a tenu à refaire une mise au point : “Cette théorie n’est guère envisagée”, en faisant référence au fait de faire passer la part fiscale du 1er enfant de 0,5 à 1. Selon Franceinfo, il s’agit d’une initiative visant à lutter contre le contexte de forte inflation qui paralyse actuellement le pays.
Selon le média people, ce dispositif aurait permis de faire passer l’impôt de 1 507 euros à 646 euros pour des contribuables en couple ayant un enfant à charge. Dans l’Hexagone, le revenu médian se trouve dans les alentours de 30 000 euros par foyer. Comme quoi, cette initiative semble favoriser les familles issues de la classe moyenne.
Que dit la loi sur le sujet ?
Selon le code général des impôts : “Le revenu imposable est distribué en plusieurs parts. Ces derniers sont estimés suivant la taille du foyer. Chaque partenaire marié ou pacsé est associé à une part dans la déclaration commune. Les deux premiers enfants sont associés à une demi-part complémentaire pour chaque partenaire et une autre part de plus à compter du troisième enfant”.
Une telle approche risque d’entrainer une réduction de la recette budgétaire du gouvernement. Ce-dernier fait part de son projet de limiter les déficits en se basant sur la réforme des retraites tant controversée.