Dans le cadre de la réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron, les retraités doivent répondre à un certain nombre d’exigences. En ce qui concerne la pension de réversion, voici le nombre d’années de mariage requis pour pouvoir y accéder.
Pension de réversion : modalités d’accès pour les mariages dans les régimes de base
Dans le cadre de la retraite de base, il convient de faire la distinction entre la réversion pour les fonctionnaires et celle des employés du privé. Chaque régime dispose en effet de ses propres conditions. Pour profiter de la pension, le survivant doit avoir été obligatoirement marié avec l’assuré. Aucune limite n’est fixée concernant la durée minimale. Dans le cas d’un mariage, la pension demeure accessible.
Cependant, il convient de respecter les règles liées à l’âge et au plafond de revenus. Ainsi, les bénéficiaires de la pension de réversion doivent être âgés de 55 ans et plus. Pour ce qui est des recettes annuelles, elle ne doivent pas excéder 21 300 euros pour un pensionnaire célibataire contre 34 000 euros pour ceux qui vivent en couple.
Quid des orphelins et des retraités de l’Agirc-Arrco ?
En ce qui concernent les orphelins de moins de 21 ans qui sont invalides, il est possible de toucher 10% de la pension de réversion après la mort des parents. Cependant, un plafond doit être respecté pour l’accès à la pension. Son intégralité ne doit pas excéder le seuil maximal de la pension que le regretté pensionnaire aurait touché.
Par ailleurs, les orphelins peuvent accéder à la moitié de la pension des parents dans la mesure où ces derniers sont membres de l’Agirc-Arrco. Cependant, en cas d’invalidité, l’âge des enfants ne doit pas excéder 21 ans au moment où le dernier parent a rendu l’âme.
Pour les employés du privé, le partenaire survivant doit justifier d’un mariage avec l’assuré. Aussi, il doit avoir au moins 55 ans lors de la formulation de la requête. A titre informatif, le remariage annule l’accès à la pension de réversion dans le cadre du régime de l’Agirc-Arrco. Les conditions demeurent les mêmes dans la mesure où les enfants à charge du partenaire survivant ne partagent aucun lien familial avec le défunt.