Un internaute a récemment vécu une mésaventure après avoir été victime d’une arnaque en ligne qui lui a fait perdre plusieurs milliers d’euros. On vous raconte tout !
1 million d’euros perdus sur Internet
C’est en 2023 que cet homme originaire de France a vécu la pire période de son existence. Il s’est retrouvé du jour au lendemain avec un compte bancaire à découvert, des livrets d’épargne dépouillés et des milliers d’euros de dettes non réglées. Tout a commencé à la suite d’une attaque cybercriminelle qui l’a complètement fauché. Hélas ! Il ne s’agit pas d’un cas isolé de nos jours.
L’année dernier, l’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) a remarqué une importante augmentation du nombre de sites frauduleux en ligne. Les escrocs sont également nombreux à utiliser des mails factices pour tromper leurs victimes. Ces dispositifs vont permettre aux malfrats de proposer de crédits « fake » ou des livrets d’épargne « fake » à leurs cibles sur Internet.
En moyenne, les dégâts se chiffrent à plus de 90 000 € dans le cas des faux livrets contre 1 000 000 € pour les autres dossiers. En ce qui concerne les faux crédits, les pirates ont réussi à voler la somme moyenne de 13 000 €. Les autorités ont donc pris la décision d’entrer ces sites frauduleux sur une liste noire.
Le mode opératoire des escrocs
Pour tromper leurs victimes, ces sites frauduleux procèdent tout simplement à l’usurpation d’identité d’un célèbre organisme. Ils peuvent également se présenter comme étant des intermédiaires financiers afin de gagner la confiance de leurs proies. Ils vont ensuite s’inspirer du site officiel de l’organisme usurpé pour éviter d’éveiller les soupçons des cibles. D’une manière générale, les arnaqueurs se font passer pour des agents de la Société Générale ou de BNP Paribas.
Le seul moyen de reconnaître qu’il s’agit d’une tentative de fraude réside dans l’URL du site qui est différent de l’originale. Pour éviter de tomber dans ce genre de piège, la meilleure chose à faire est de ne JAMAIS cliquer sur un lien suspect. Il faut également éviter de communiquer des données sensibles à l’instar des codes et coordonnées bancaires par SMS, par téléphone et par e-mail.