Au moment d’aborder un rond-point, de nombreux automobilistes commettent une erreur en utilisant le mauvais clignotant. Cette mise en garde est pourtant cruciale pour prévenir les autres conducteurs et éviter les accidents sur les routes. Dans cet article, nous allons vous dévoiler la bonne approche à adopter !
Rond-point et clignotant : cette erreur que beaucoup de conducteurs commettent
Au moment d’entrer dans un rond-point, les automobilistes ont tendance à activer le clignotant gauche puis d’utiliser celui de droite à la sortie. Il convient cependant de souligner que cette approche n’est pas conforme aux dispositions prévues par le Code de la route. Si un conducteur projette de rouler tout droit, il est inutile d’utiliser l’indicateur de direction au moment d’aborder le rond-point.
Selon les experts, c’est après avoir dépassé la première ou la seconde sortie qu’il faut activer le clignotant droit dans le but d’avertir les autres conducteurs de l’intention de quitter le rond-point. Il en va de même pour les automobilistes qui vont poursuivre tout droit en empruntant la voie de droite. A titre de rappel, la voie de gauche est réservée aux voitures qui ont l’intention de réaliser les ¾ du tour du rond-point. Elle est également dédiée à ceux qui prévoient d’opérer un demi-tour. Dans ce dernier cas, il convient d’activer le clignotant gauche en arrivant dans le rond-point.
Les enjeux de cette règle
Il est important de respecter les règles liées aux indicateurs de direction au moment de dépasser, de changer de voie ou de tourner pour limiter les accidents. En effet, l’usage inadapté des clignotants entraîne une confusion entre les conducteurs qui peuvent se heurter les uns les autres le cas échéant. Pour améliorer la sécurité routière et éviter les amendes, mieux vaut donc respecter les règles.
Rappelons que le code de la route sanctionne ce délit avec une contravention de seconde classe. Ce qui implique une amende de 35 € pouvant passer à 22 € dans la mesure où l’interpellé procède au règlement dans un délai d’un mois. En revanche, la note à payer va monter jusqu’à 75 € dans la mesure où le règlement est réalisé au bout de 45 à 60 jours. A cela s’ajoute un retrait de points sur le permis du conducteur interpellé.