Le non-recours aux aides de l’État est un problème important pour les citoyens français, malgré l’inflation et les crises énergétiques actuelles. Selon les circonstances, jusqu’à 85 % des personnes admissibles ne réclament pas les allocations auxquelles elles ont droit.
Les raisons principales de ce phénomène sont le manque de connaissances sur les démarches à suivre et les droits de chacun. Pour bénéficier des aides les plus courantes en France, à savoir le RSA, l’APL et la prime d’activité, voici ce qu’il faut savoir.
RSA : les conditions pour en bénéficier
Le RSA (Revenu de Solidarité Active) est destiné à garantir un minimum de ressources aux personnes sans revenus en attendant qu’elles retrouvent une activité professionnelle pendant une période difficile. Le montant de cette aide est réduit en fonction des revenus, même modestes, perçus par le bénéficiaire.
En outre, le montant du RSA est également réduit si le bénéficiaire perçoit une allocation logement. Le droit au RSA est recalculé trimestriellement, et le montant maximum dépend de la situation de la personne bénéficiaire, qu’elle soit seule ou en couple. Pour être éligible au RSA, le revenu mensuel ne doit pas dépasser 607,75 € pour une personne seule, et 911,63 € pour un couple.
Les critères requise pour bénéficier de l’APL et de la prime d’activité en France
Les critères pour bénéficier de l’APL sont les suivants : elle ne concerne que la résidence principale du locataire ou du sous-locataire, le revenu annuel ne doit pas dépasser 4 949 € pour recevoir le montant maximum, et le montant varie en fonction de la zone géographique. Le montant maximum de l’APL est de 298,07 € à 406,30 €, et on peut ajouter 47 à 58 € pour chaque personne supplémentaire.
Pour bénéficier de la prime d’activité, vous devez être âgé de plus de 18 ans, être résident permanent en France sans dépasser une durée de 3 mois par an à l’étranger, et ne pas être un travailleur détaché ou en congé (sabbatique ou sans solde). Le montant de la prime d’activité pour l’année 2023 est de 595,60 € par mois, qui n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu. Les conditions de ressources varient en fonction de la situation familiale