Plusieurs centaines de salariés travaillant pour le groupe Casino ont récemment reçu un courrier dans lequel il leur est demandé de retourner des avances sur salaire qui remontent à une trentaine d’années en arrière. Pour ces employés, c’est la douche froide !
Mauvaise nouvelle pour certains salariés de Casino
Plusieurs décennies après la remise de ces avances sur salaire, les employés concernés se retrouvent aujourd’hui dans l’obligation de les retourner. Au micro de France Bleu, des syndicats se sont prononcés avec désarroi au sujet de cette désolante situation. En effet, le groupe souhaite récupérer cette somme qui a été délivrée aux salariés à l’époque du rachat de plusieurs sociétés remontant dans les années 90.
A l’époque, ce fut le richissime homme d’affaire Daniel Kretinsky qui gérait le groupe et plusieurs points de vente furent en passe d’être vendus. Ce dernier prend la place de Jean-Charles Naouri qui est soupçonné d’avoir commis des erreurs lorsque le groupe était à ses commandes. Lorsque le directeur tchèque prend la relève, plus de la moitié du personnel se retrouve amputée.
Des avances sur salaire de plusieurs milliers d’euros
En tout, ils sont 900 employés à avoir reçu cette lettre les obligeant de procéder au remboursement des avances sur salaire en question avant la vente définitive des magasins. Les sommes à retourner varient de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros. Parmi eux, un salarié a témoigné devoir rembourser près de 2 300 € lors de l’entretien avec nos confrères de France Bleu. Ce montant correspondrait aux congés payés et aux indemnités qu’il avait reçu à l’époque (en 2004) lors du rachat du groupe.
Dans un communiqué officiel, l’enseigne affirme que cette procédure de régularisation est entièrement légale. Comme le rapporte la publication : « Le document qui réclame le remboursement des avances sur salaire prévoyait son exigibilité lors du départ de l’employé. La régularisation a eu lieu sur son dernier fiche de paie ». Les sommes soutirées à l’issue de la cession seront prélevées directement sur le salaire des salariés ou sur leurs comptes épargnes.