Alors que les Jeux Olympiques approchent à grande vitesse, la tension ne cesse de monter au sein des Syndicats qui prévoient de se mobiliser en raison de mesures d’accompagnement jugées insuffisantes. Et pourtant, des bonus ont été mis en place pour les salariés mobilisés. Mais à combien s’élèvent-t-ils ?
Préparation des JO 2024 : la pression monte
Le comité d’organisation des Jeux olympiques 2024 entame les derniers préparatifs avant l’arrivée du grand jour. Du côté des sociétés de service public, tout le monde se mobilise à l’approche de cet événement mondial. Plusieurs agents et employés sont sollicités pour mener à bien l’organisation. Mais selon les rumeurs qui courent, la situation est particulièrement tendue et de nombreux salariés menaces de partir en grève.
Les syndicats pointent du doigt l’absence de dédommagement financier et l’absence d’aménagement des conditions de travail dans le cadre des jeux olympiques. Pour éviter les éventuels débordements, des bonus exceptionnels ont été délivrés auprès des salariés pour susciter davantage leur motivation et empêcher les manifestations.
Des bonus pouvant monter jusqu’à 1 500 €
Dans le domaine du transport ferroviaire, la SNCF a décidé de sortir les grands moyens pour indemniser ses employés pour cette période déterminante. Ces derniers peuvent ainsi compter sur un bonus de 50 € par jour avec des primes supplémentaires de 200 à 500 € suivant la période décidée pour les congés. La somme maximale accordée est fixée à 1 500 €.
Malgré cette initiative qui semble encourageante, les syndicats demeurent perplexes, soulignant que cette mesure profite à une « petite minorité ». Du côté de la RATP, les négociations sont toujours en cours. Pour ceux qui officient dans les bus, les bonus évoluent d’un métier à un autre et d’une ligne à une autre. D’une manière générale, un salarié de la RATP pourra empocher 20 € par jour travaillé dans le cadre de l’organisation des JO cette année. A cela s’ajoutent des primes de 100 à 200 € délivrées à certaines catégories. Enfin, les issues de la négociation sont toujours attendues pour les conducteurs de métro.