Selon une enquête qui a été menée par PageGroup, le secteur du commerce de détail devrait générer plusieurs opportunités professionnelles d’ici 2030. Parmi les postes concernés figure celui de responsable de rayon boucherie qui est gracieusement rémunéré mais que personne ne veut faire. On vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Un métier méconnu au salaire confortable
Selon nos confrères de Toussus, le métier de responsable de rayon boucherie nécessite un diplôme professionnel comme celui de CAP Boucher. A la clé, un salaire qui tourne dans les alentours de 50 000 € par an, suivant le niveau d’expérience de la personne embauchée. Mais en dépit de ces avantages alléchants, les entreprises rencontrent des difficultés à recruter ces profils.
En effet, la chaîne de distribution alimentaire doit composer ces derniers temps avec une mauvaise réputation en raison des conditions de travail pénibles de certains postes et l’absence de souplesse pour les salariés. D’autre part, les enseignes spécialisées dans ce type de commerce ont toujours été connues pour être radins envers les nouveaux recrus.
Cette situation a contraint plusieurs sociétés à investir dans des formations professionnelles permettant aux jeunes bouchers d’accéder à ces professions. Certaines enseignes n’hésitent pas à proposer des rémunérations gracieuses pour séduire les plus expérimentés dans le domaine. A ce propos, un expert souligne : « Les chaînes indépendants ont tendance à proposer des salaires plus conséquents pour ce type de poste ».
Les modalités d’accès
Pour travailler en tant que responsable de rayon boucherie, il faut obligatoirement être titulaire d’un CAP Boucherie. Cette formation professionnelle permet d’accéder à des atouts spécifiques en rapport avec l’exploitation commerciale de la viande. Selon Rosalie Phan, ce domaine intéresse de moins en moins les jeunes. Pourtant, la demande est très forte sur le marché et ce secteur devrait atteindre son apogée d’ici 2030 avec l’évolution croissante des habitudes de consommation. L’essor du commerce électronique devrait également contribuer à la croissance de ce secteur. Pour percer dans cet univers, il convient de s’intéresser à la qualité et aux compétences artisanales.
