Selon une récente étude menée par l’Office de l’Union européenne, plus de 200 000 emplois ont été perdus en France à cause du développement du marché de la contrefaçon. Mais quels sont les principaux secteurs ciblés ? Plus de détails dans les prochaines lignes !
Les principaux produits contrefaits en France
Selon nos confrères d’Econostrum, les produits contrefaits sont principalement les cosmétiques, les jouets pour enfants et les vêtements. Force est de constater que la contrefaçon ne cesse de se développer dans ces trois domaines en Europe. Toujours selon les auteurs de cette étude, le domaine du textile est le plus fragilisé à cause de ces pratiques illicites puisque le manque à gagner s’élève chaque année à plus de 12 milliards d’euros, soit plus de 5% du chiffre d’affaires. Du côté des produits cosmétiques, les articles contrefaits génèrent une perte évaluée à plus de 3 milliards d’euros contre 1 milliard d’euros par an pour le secteur des jouets.
Une perte d’emplois non négligeable
Les résultats de cette enquête révèlent que le marché de la contrefaçon génère chaque année des pertes d’emplois conséquents partout en Europe. A titre d’illustration, 24 000 postes se retrouvent à l’abandon en Italie contre 40 000 en Allemagne et 15 000 en France. Cela dit, les réels impacts de la contrefaçon sont difficiles à évaluer de manière « précise ». Pour obtenir ces résultats, l’office s’est basé sur les données fournies par les forces de l’ordre pour chaque pays.
Selon une autre enquête qui a été menée l’an dernier, un tiers des Européens avoue se procurer des articles contrefaits tout simplement parce que l’original coûte trop cher. La majorité d’entre eux sont surtout des jeunes. De son côté, l’union européenne entend déployer les efforts nécessaires pour lutter contre ce fléau en renforçant la traque des trafiquants.
Pour ce faire, une modernisation est prévue sur le système de contrôle avec l’utilisation du numérique pour optimiser les procédures administratives à l’égard des importateurs. De même, le recours à l’intelligence artificielle devrait contribuer à améliorer le contrôle de l’origine des marchandises pour limiter autant que possible la multiplication des produits contrefaits sur le marché européen.