Des études révèlent que les locataires ont tendance à vieillir plus vite que les autres…

Des analyses récemment menées par des scientifiques australiens révèlent que les personnes qui procèdent à une location de logement ont tendance à vieillir plus rapidement que les autres. En cause, le stress et la pression générés par le contrat. Tous les détails dans les prochaines lignes !

Vieillissement rapide des locataires : les explications scientifiques

Les résultats de cette étude affirment que les locataires vieillissent beaucoup plus vite par rapport aux propriétaires. L’analyse qui a été menée par des professionnels a récemment été partagée dans The Journal of Epidemiology and Community Health. L’étude a été conduite par des chercheurs australiens, précise un média britannique. Les auteurs se sont notamment penchés sur la méthylation de l’ADN.

A titre informatif, il s’agit d’un fléau naturel que les scientifiques associent à un indicateur efficace du vieillissement. La méthylation de l’ADN est un phénomène d’ordre énergétique qui transforme l’expression des gènes sans changer l’ADN. C’est ce qui se passe notamment lorsque le méthyle s’accroche à nos gènes. Plus l’âge avance, plus le taux de méthylation s’accroit naturellement.

Les autres paramètres pris en considération

Une comparaison a été menée sur les taux de méthylation des personnes qui ont participé à l’étude suivant le type de maison qu’ils occupaient. Les experts ont également pris en considération l’hygiène de l’appartement, l’hypothèque et la mise en location. En ce qui concerne les locataires, 50% d’entre eux règlent le loyer auprès d’un particulier. La seconde moitié a conclu des baux avec des entreprises ou des associations locales dans le cadre d’un logement social.

Pour que les résultats soient le plus transparent possible, les scientifiques ont également pris d’autres facteurs en compte dans le cadre de leur analyse : l’environnement, le contexte socio-économique, les finances, le niveau d’éducation, le profil des participants, leur nationalité, le mode de vie (tabagisme, alcoolisme, etc.), leur capacité à faire face au stress…la liste est non-exhaustive.

Des atouts psychosociaux non négligeables

Les résultats de l’étude indiquent que les locataires qui louent un appartement ou un quelconque logement auprès des particuliers ont tendance à vieillir de manière plus vite par rapport aux autres propriétaires. Cette situation résulte d’une morbidité plus importante et d’une plus grande mortalité. Il faut savoir que la méthylation de l’ADN est en rapport avec la formation de différentes pathologies qui touchent majoritairement les personnes du troisième âge.

Parmi ces maladies, nous pouvons citer les cancers et les problèmes cardiovasculaires.  Les chercheurs précisent que la pression est un facteur important qui pourrait accélérer ce processus de vieillissement chez l’Homme. En ce qui concerne les locataires soumis à des arriérés de paiement, le phénomène est d’autant plus intensif. A ce propos, le communiqué rapporte : « Nous sommes convaincus que cela résulte des atouts psychosociaux d’une sécurité d’occupation complémentaire qui est réservée aux locataires de logements sociaux ».

Les locataires de logements sociaux vieillissent moins vite

Toujours selon les résultats de ces études menées par des chercheurs australiens, les locataires qui occupent un logement social affichent un taux de vieillissement moins élevé par rapport aux locataires de parc privé. Dans le communiqué, il est précisé : « Les dispositifs visant à limiter la pression et l’incertitude en rapport avec la location privée à l’instar de la fin des évictions ‘sans faute’, dispositif en vigueur en Angleterre, ou encore la restriction des hausses de loyer sont à l’origine de ce taux plus faible ».

Et les chercheurs d’ajouter : « A cela s’ajoutent l’encadrement que reçoivent les locataires de logements sociaux par rapport aux coûts et les limitations sur la hausse des prix du logement. Ces politiques ont tendance à protéger ces locataires contre les arriérés de paiement et les effets drastiques sur la santé ». Autrement dit, la méthylation de l’ADN est un phénomène qui n’est pas réversible. La mise en place de ces dispositions devrait ainsi contribuer à rajeunir les autres locataires, d’un point de vue génétique.

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