Cet hiver, il faudra s’attendre à une hausse des factures d’électricité en raison de l’utilisation du chauffage. Mais pour certains Français en particulier, la note sera encore plus salée. Et pour cause…
Hausse des coûts de l‘électricité : les concernés
Il y a quelques jours, Bruno Le Maire a promis de limiter à 10% la hausse des coûts de l’électricité pour 97% des citoyens français. L’on se demande alors qui sont les 3% restants. Selon nos confrères de Le point, il s’agit des consommateurs qui ont souscrit à la formule Tempo d’EDF. Ces derniers ont pu accéder à une protection optimale au cours de la crise énergétique qui a paralysé le pays. A présent que le bouclier tarifaire a pris fin, les abonnés au tarif de base devront composer avec une augmentation à hauteur de 10%.
La situation est également désastreuse pour ceux qui ont souscrit à l’option « heures creuses ». Pour ces dernier, l’augmentation est prévue à hauteur de 9,8% et de 8,6% pour les clients qui ont opté pour le tarif de base d’EDF. Cette mise à jour a été décidée dans le but de minimiser la consommation en électricité chez ces foyers.
Un tarif qui bénéficie à la communauté
La déclaration de Bruno Le Maire a de quoi susciter des interrogations. Certes, l’enjeux politique et budgétaire est indiscutable. Le bouclier tarifaire a permis à de nombreux foyers de faire face à la hausse des coûts du gaz et de l’électricité résultant des conflits ukrainiens. La disparition de ce dispositif permet au gouvernement d’alléger un budget chiffré à plus de 5 milliards d’euros.
Du côté des consommateurs, on ne voit pas les choses de la même façon. A ce propos, Nicolas Goldberg explique : « Il y a une contradiction entre l’intérêt budgétaire et l’intérêt écologique de cette mesure. Il faudrait peut-être analyser de près la cohérence ». Les clients qui contribuent le plus à rendre le réseau électrique plus souple, en optant pour les énergies renouvelables sont les plus handicapés par cette disposition, même si l’écart d’augmentation demeure marginal.