Fruits et légumes : les produits traités avec des insecticides bannis en Europe

Une nouvelle mesure vient de sortir concernant les fruits et légumes qui font l’objet d’un traitement par insecticides. Ces produits qui utilisent le thiacloprise ne seront désormais plus autorisés sur le territoire européen en vue de renforcer la protection des consommateurs.

De nouvelles dispositions visant à protéger les consommateurs

Au mois de février dernier, l’Etat a annoncé l’interdiction de vendre des fruits el légumes frais traités à partir de thiaclopride sur le marché français et partout en Europe. Selon le ministère de l’Agriculture, cette disposition a été prise dans le but de lutter contre l’insécurité alimentaire. Rappelons que cet insecticide est connu pour être cancérogène. Mais ce n’est pas tout ! Il a également tendance à perturber le système de reproduction et le système endocrinien.

Une étude réalisée par l’association Générations Futures rapporte par ailleurs que 70% des fruits et 40% des légumes frais qui sont commercialisés sur le marché renferment au moins un trace de pesticides. Ces résultats remettent en cause l’accès à des produits sains aux consommateurs. Il s’agit également d’un message d’alerte à destination des acteurs du monde agricole dont les revendications ne cessent de se multiplier ces derniers temps concernant les conditions de production au niveau national et international.

Pourquoi les industriels utilisent-t-ils ces pesticides ?

Si les industriels utilisent des pesticides, c’est surtout dans le but d’accroitre leur rendement et proposer un avantage concurrentiel sur le marché. En ce qui concerne le thiaclopride, il n’est pas autorité sur l’ensemble des pays membre de l’union européenne depuis 2021. En l’interdisant, la France a exercé le rôle de précurseur. Il en va de même pour les insecticides néfastes aux abeilles dont l’interdiction est entrée en vigueur en 2018. En dépit des dégâts qu’ils engendrent sur les cultures, les néonicotinoïdes restent très utilisés dans le monde agroalimentaire.

De son côté, l’exécutif accuse la Commission européenne de manquer de réactivité face à la situation. En dépit des requêtes de la France de rendre ces produits non conformes, cette-dernière n’a jamais eu une suite favorable à sa demande. Par conséquent, l’Hexagone s’est retrouvé dans l’obligation d’activer une clause de sauvegarde sur son marché local.

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