Tous les ans, les contribuables doivent procéder à la déclaration de revenus pour les recettes de l’année N-1. Il convient cependant que certaines ressources bénéficient d’une exonération d’impôts en 2024. Quelles sont-t-elles ? On vous dit tout dans les prochaines lignes !
Minimas sociaux, primes… : les revenus non-imposables en 2024
Au moment de la déclaration, certaines primes et allocations sont exonérées de l’impôt et ne nécessitent pas d’être déclarées auprès du fisc. En ce qui concernent les aides, elles sont nombreuses à profiter de cet avantage fiscal. Parmi elles, nous pouvons citer l’allocation adultes handicapés, la prestation d’accueil du jeune enfant, les allocations familiales, le revenu de solidarité active ou encore l’allocation de soutien familial. Il en va de même pour la prime d’activité et l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé.
Pour ce qui est des primes, plusieurs prestations sont exonérées de l’impôt sur le revenu. C’est notamment le cas de l’ARS (allocation de rentrée scolaire) et la prime de Noël. Par ailleurs, les différentes allocations logement remises par le gouvernement ne sont pas soumises à la déclaration. Parmi elles figure les aides au logement, à savoir l’APL (aide personnalisée au logement), l’ALF (allocation de logement familial) et l’ALS (allocation de logement social).
Les autres ressources qu’il est inutile de déclarer au fisc
Les intérêts générés par les livrets d’épargne règlementaire font également partie des revenus non-imposables en 2024. Cette mesure s’applique sur le LEP (livret d’épargne populaire), le livret A ainsi que le LDDS (livret de développement durable et solidaire). L’exonération s’applique aussi sur les étudiants qui travaillent à conditions qu’ils aient moins de 26 ans au début de l’année et que les rémunérations touchées par ces-derniers ne dépassent pas la valeur mensuelle du salaire minimum (5 200 € par mois).
En ce qui concerne les bourses d’études, elles sont également non-imposables à condition d’être basées sur des critères sociaux. Enfin, les revenus issus de la commercialisation de produits de seconde main sur des plateformes spécialisées comme Vinted et Leboncoin ne sont pas obligatoirement soumises à la déclaration de revenus. Cette mesure n’est cependant applicable que si les gains en question sont inférieurs à 3 000 € sur une année.