Voilà une nouvelle qui risque de décevoir les épargnants qui ont opté pour le célèbre livret A. Le gouvernement projette en effet de réquisitionner les fonds déposés sur ce livret d’épargne règlementaire. Et pour cause…
Livret A : une solution très prisée en France
Si les tarifs commencent progressivement à diminuer, l’inflation a violemment secoué les Français au cours de ces derniers mois. La situation est telle que de nombreux foyers doivent réviser le budget à la hausse. Pourtant, certains sont parvenu à mettre de l’argent de côté au cours du confinement. Les épargnants ont ainsi profité d’un rendement optimal de leur placement, notamment pour ceux qui ont misé pour le livret A dont le taux d’intérêt actuel avoisine les 3%.
Du jamais vu en une quinzaine d’années ! Malheureusement, cette nouvelle réjouissante cache une autre nouvelle moins rassurante. Selon la Caisse des dépôts de consignation (CDC), ils seraient plus de 55 millions à choisir cette solution d’épargne. Le montant total des fonds déposés sur le livret préféré des Français s’élève ainsi à 375 milliards d’euros. Une somme dont une partie sera réquisitionnée par le gouvernement.
Une partie des fonds va servir à financer un projet de taille
Les fonds déposés sur le livret A serviront à subventionner la mise en place de réatcuers nucléaires. Un projet que l’Etat entend mettre en application d’ici 2035. Selon nos confrères des Echos, cette initiative devrait contribuer à procurer une “manne financière” conséquente. A ce propos, un expert souligne : “Ne pas avoir recours à un prêt permet de diviser les risques entre les investisseurs et accorder de la visibilité à l’investissement sur le long-terme”.
Une source proche du dossier souligne : “Le livret A représente l’une des rares ressources qui aide à déployer des financements sur le long-terme. Ce qui équivaut aux attentes recherchées pour la construction de ces nucléaires”. De son côté, celui qui est à la tête du CDC a indiqué au Parlement que l’argent déposé sur le livret A pourrait servir à couvrir les frais liés à la construction de réacteurs dernière génération “EPR2”. Un projet d’ordre économique mais aussi écologique.