Difficile pour les retraités français de survivre en ces temps de crise marqués par la forte inflation. Avec la baisse du pouvoir d’achat et une pension relativement faible, cette catégorie de la population rencontre beaucoup de difficultés à couvrir leurs besoins du quotidien. Plus de précisions dans les prochaines lignes !
Retraités : vers une réduction de la pension en 2024
Cette année, les retraités vont devoir composer avec une diminution significative de leur pension de retraite. Cette situation est due à la revalorisation de certains prélèvements sociaux incluant la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution de solidarité pour l’autonomie (CSA) et la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS). A titre de rappel, ces prélèvements sont mis à jour chaque année suivant les revenus déclarés par les seniors.
La CSG est un dispositif qui a été spécialement conçu pour prendre en charge la protection sociale en France. Par ailleurs, la CASA existe pour financer les aides à destination des seniors et des personnes en situation de handicap. Enfin, la CRDS permet de limiter considérablement les insuffisances en matière de sécurité sociale. Davantage de systèmes qui ont été instaurés dans le but de favoriser les conditions de vie sociales en France.
Qui sont les seniors concernés ?
Cette diminution de la pension s’applique aux retraités dont les revenus excèdent certains plafonds. Les seniors qui ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu seront épargnés par cette mesure et pourront ainsi toucher les mêmes pensions de retraite qu’en 2023. En revanche, les retraités dont le taux a légèrement diminué vont devoir affronter une baisse de leur pension. Enfin, les seniors qui sont soumis au taux médian sont les plus fragilisés par cette revalorisation.
Selon nos confrères de mobeez, le plafond d’exonération est de l’ordre de 12 230 € par part fiscale. Il faudra par ailleurs prendre en considération des paliers progressifs jusqu’au taux normal qui reste en vigueur jusqu’à plus de 24 000 €. Notons qu’une procédure de lissage est prévue pour limiter les hausses inattendues. Par conséquent, un retraité exonéré ne fera pas systématiquement l’objet d’un transfert vers le taux supérieur cette année. Tout dépend du seuil de revenus de l’intéressé au cours des deux années qui suivent le changement.