Alors qu’il fait anormalement chaud dans la partie sud du pays, les Français qui habitent dans le nord ont récemment eu droit à des intempéries en plein automne. Dans certains départements à l’instar du Pas-de-Calais et de la Haute-Savoie en revanche, la fonte des neiges a provoqué d’importantes crues. Une chose est sûre : les bouleversements météorologiques de ces derniers temps ont de quoi susciter la panique.
La météo s’affole en France
Selon les experts en météorologie, les prévisions à long-terme suggèrent l’arrivée brusque de l’hiver au cours de la semaine prochaine. Même si les spéculations sont nombreuses et variées, tout porte à croire que la seconde moitié de la semaine prochaine sera marquée par des signaux de temps froid. En effet, les gelées risquent de s’abattre sur les régions montagneuses et les plateaux avec un pic prévu pour le 25 et le 26 novembre prochain à cause d’un air froid en provenance du nord.
Par conséquent, les Français doivent s’attendre à une chute de température significative avec des gelées qui risquent de pointer le bout de leur nez dans la partie nord-est du pays ainsi qu’en Normandie. Pour la semaine du 27 novembre, il faudra s’attendre aux mêmes conditions météo avec des températures statiques en milieu de journée. Mercure avoisinera cependant les 0°C durant les heures les plus chaudes dans la région du Grand-Est et dans l’Auvergne-Rhône-Alpes.
Va-t-il se passer la même chose qu’en 2019 ?
Notons que ce scénario a déjà été vécu par les Français dans le passé. Si le froid venait à s’installer dans les jours à venir, il y a de fortes chances que l’on assiste à une situation semblable à celle qui s’est produit en 2019. A titre de rappel, cette période a été marquée par une alerte orange frappant de nombreuses régions du centre.
En cause : « des tombées de neiges abondantes et précoces » suivant des proportions inusuelles dans les régions concernées. A l’époque, les flocons de neige avaient atteint une dizaine de cm d’épaisseur au sein de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry ainsi qu’à Saint-Etienne. Ils ont par ailleurs atteint les 40cm dans le Vivarais. Mais ce n’est pas tout !
Le plus surprenant dans ce fléau, c’est que l’hiver qui a suivi la période a été marqué par un climat inhabituellement doux. Selon nos confrères d’Econostrum, il s’agissait de l’hiver le plus chaud jamais enregistré dans l’Hexagone depuis le début des années 1900, avec une irrégularité thermique non négligeable de +2,7°C en comparaison avec la température normale de la saison.
Comment expliquer ces changements de météo brusques ?
Il faut savoir que tous ces changements brusques résultant principalement des effets du réchauffement climatique. Il s’agit d’un phénomène global de transformation du climat qui est principalement dû aux activités humaines (pollution par les voitures et les usines, utilisation de combustibles fossiles, abattage des forêts, surconsommation). Toutes ces activités ont pour conséquence de modifier durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes.
En France, ce phénomène se traduit par plusieurs conséquences visibles par tous :
- Vagues de chaleur durant l’été dernier
- Sècheresse dans plusieurs régions entrainant une dégradation du rendement des récoltes et production agricole. Les pertes de récoltes ont décuplé en Europe ces dernières années et sont amenées à augmenter davantage selon les experts. Une situation qui met en danger les moyens de subsistances des producteurs
- Pénuries d’eau dans plusieurs communes notamment dans le sud de la France où l’accès à l’eau potable devient de plus en plus compliqué
- Inondations : laFrance est l’un des pays européens les plus menacés par les inondations côtières. On dénombre aujourd’hui plus de 900 000 Français qui habitent dans ces zones à risque. D’ici la fin du siècle, ce chiffre pourrait passer à 1,7 millions si la production de gaz à effet de serre continue de s’intensifier
