Cette année, les autorités ont décidé de mettre en place de nouvelles mesures fiscales qui ne seront pas sans conséquence pour les investisseurs. Voici les changements auxquels il faudra s’attendre en matière de placements, d’assurances et de crédits.
Les mesures fiscales liées aux crédits immobiliers et aux placements
A l’heure actuelle, on assiste à une légère diminution du taux d’intérêt pour le crédit immobilier. En l’espace de 20 ans, il est passé de 4,4% à 4%. Désormais, les banques ont le droit de délivrer des crédits sur un délai de 27 ans à condition que la valeur des travaux soit égale à plus de 10% du montant de l’opération. Pour ce qui est des prêts relais, ces-derniers ne sont pas pris en compte dans l’estimation du taux d’intérêt cette année.
Pour ce qui est des placements, le PEL (plan d’épargne logement) inauguré depuis le début de cette année affiche un taux de 2,25% (contre 2% pour les autres méthodes d’épargne). Avec le déclin progressif de l’inflation, le taux d’intérêt du LEP (livret d’épargne populaire) est amené à passer de 6% à 4% durant les prochaines semaines, à en juger par les spéculations des experts.
Les autres dispositions prévues pour 2024
En 2024, les prix appliqués par les assureurs devraient subir une augmentation assez conséquente en matière d’assurance santé. Cette situation résulte de plusieurs paramètres dont la hausse des coûts des soins ainsi que le transfert du remboursement de l’Assurance maladie aux complémentaires. Selon les professionnels du domaine, une hausse moyenne de 8% est prévue cette année. Celle-ci devrait atteindre les 9% pour les primes des contrats collectifs d’entreprise.
En ce qui concerne les assurances habitation, l’augmentation sera également inévitable cette année. Une revalorisation de plus de 5% est prévue par les experts. Néanmoins, l’exécutif a pu accéder à une longueur d’avance sachant que les cotisations sont prélevées au titre de subvention des désastres naturelles. Le taux devrait par conséquent atteindre les 20% d’ici l’an prochain. A cela s’ajoute un prélèvement de 60 centimes par an sur la cotisation des contrats. Cette mesure entrera en vigueur d’ici le mois de juillet prochain. Les fonds réunis serviront à financer les victimes d’actes de terrorisme.