L’usurpation d’identité liée à l’utilisation de la carte vitale et de la plaque d’immatriculation ne cesse de faire des ravages ces derniers temps. Que faire si vous êtes victimes d’un tel fléau ? On vous explique tout dans les prochaines lignes !
Vol de plaque d’immatriculation : que faire ?
Dans la mesure où le délit a été repéré par un radar, il convient de réclamer le cliché du flash. Une fois que vous êtes en possession de cette preuve, vous pouvez déporser plainte au poste de police avec pour objet “usurpation de plaque d’immatriculation”. Il convient ensuite de changer la carte grise dans le but de décrocher un nouveau numéro d’immatriulation.
Il faut cependant retenir que la déclaration à tort des plaques cambriolées donne lieu à une peine d’amendement de 45 000 euros. Le code pénal prévoit également un emprisonnement ferme de 3 ans dans ce cas de figure.
Usurpation de la carte vitale : les démarches à suivre
Si vous avez été victime d’un vol de carte vitale, il faudra immédiatement se rendre sur le compte Ameli avant que le malfrat ne se serve de votre numéro de sécurité sociale à votre insu ! Ce dernier sera en effet en mesure d’utiliser votre carte pour obtenir des aides sociales ou pour faire divers achats, surtout si la carte ne contient aucune photo d’identité.
Si vous remarquez que votre carte a été utilisée, pensez à porter plainte dans l’immédiat au poste de police le plus proche pour “usage frauduleux”. La plainte peut également se faire sur le site ameli.fr. A ce propos, une liste des numéros de série des cartes vitales mises en opposition est remise mensuellement aux pharmaciens. A partir du moment où un numéro figurant sur la liste circule, les opérations sur la carte vitale seront automatiquement annulées. A présent que vous avez toutes les informations nécessaires, vous savez ce qu’il vous reste à faire en cas de vol de votre carte vitale ou votre plaque d’immatriculation !
