La prime de pénibilité est accordée sous certaines conditions aux employés qui travaillent dans des conditions difficiles. Mais comment accéder à ce précieux coup de pouce financier ? On vous dit tout dans les prochaines lignes !
Prime de pénibilité : conditions d’accès
Ce dispositif régi par le code du Travail est une compensation financière qui a été spécialement mise en place pour les ouvriers travaillant dans des conditions pouvant nuire à leur santé et bien-être. Il s’agit d’un détail capital dans le cadre du droit du travail en France pour ces salariés travaillant dans des conditions extrêmes. Mais quelles sont les modalités d’accès et les obligations qui incombent aux employeurs d’un point de vue légal ?
Depuis plus de 5 ans, il est devenu primordial de prévenir les risques professionnels en rapport avec ce type d’activité. Plusieurs paramètres permettent ainsi d’évaluer la pénibilité d’un métier :
- Le travail a lieu dans un environnement hyperbare pouvant donner lieu à des troubles respiratoires
- Le salarié est exposé à des températures extrêmes pouvant mettre sa santé en péril en raison d’une hypothermie
- Le travail est réalisé en alternance et peut déstabiliser la qualité de sommeil du salarié
- Les activités professionnelles à répétition dont la cadence est jugée « pénible » pour le travailleur et qui peuvent occasionner des troubles musculosquelettiques
- Les professions exercés dans un environnement bruyant pouvant provoquer des problèmes d’audition
Les autres critères pris en compte
A ces critères, il faut ajouter le délai d’exposition et la fréquence des activités professionnelles. A titre d’illustration, un travail exercé durant la nuit est éligible à la prime de pénibilité à condition que le salarié travaille pendant plus de 100 nuits par an. Selon l’Observatoire des inégalités, ils sont plus de 10 millions à répondre à ces critères en France en réalisant des activités dans des conditions extrêmes pendant 20 heures par semaine.
Notons qu’en dehors de la prime de pénibilité, l’employé a également le droit à une formation professionnelle pour l’aider à s’épanouir dans le cadre de sa carrière professionnelle. A cela s’ajoute d’autres bénéfices supplémentaires pour la retraite ou un éventuel départ anticipé.