George Freeman a pris la lourde décision de quitter son poste de ministre au mois de novembre dernier car son salaire annuel de 140 000 € ne lui permettait pas de rembourser l’hypothèque de sa demeure. Plus de précisions dans les prochaines lignes !
Une raison de démission surprenante
Si gagner 140 000 € par an représente un luxe pour certains, ce n’est visiblement pas le cas de cet ex-ministre britannique qui a travaillé pour le ministère des Affaires et de la Stratégie industrielle. Selon l’hebdomadaire Guardian, George Freeman aurait posé sa démission car sa rémunération ne correspondait plus à ses attentes. A ce propos, il explique dans les colonnes du média : « J’ai pris cette décision car mon hypothèque va s’élever à 2340 € pour ce mois. Avec un tel salaire, je ne suis pas en mesure de couvrir ses dettes ».
Toujours selon le média britannique, cet ancien ministre touche dans les alentours de 11 000 € par mois depuis qu’il a rejoint le parlement il y a une quinzaine d’années. A cela s’ajoutent des indemnités de 8500 €. Dans sa lettre de démission, le principal intéressé souligne : « Je dois me focaliser sur ma santé, le bien-être de mes proches et ma vie personnelle au-delà de mes responsabilités de ministre ».
« Je suis déprimé et fatigué »
Sur son blog personnel, George Freeman a écrit : « Je suis déprimé et fatigué au bout de 5 postes de ministre. Il est grand temps pour moi de passer à autre chose ». Désormais, l’ancien ministre de 59 ans pourra accéder à d’autres opportunités professionnelles en parallèle avec ses obligations de député qui lui permettent de toucher près de 100 000 € par an à condition que l’Advisory Committee on Business Appointments donne son aval.
De son côté, le premier ministre Rishi Sunak a fait savoir que le salaire des ministres ne fera pas l’objet de modification cette année. Comme il le souligne dans sa prise de parole : « Il est essentiel que nous fassions attention à ce que leur salaire reflète fidèlement le contexte économique du pays ». Notons qu’en Angleterre, plusieurs millions de foyers ont dû composer avec une hausse des coûts de logement depuis le mois de janvier dernier.