Voilà maintenant plusieurs années que les Français doivent composer avec une baisse significative de leur pouvoir d’achat. Selon une récente étude, plus de la moitié des personnes sondées restent pessimistes quant à une possibilité d’évolution de la situation.
Pouvoir d’achat : bilan pour l’année 2024
L’année 2024 semble démarrer sur les chapeaux de roues pour les Français. Selon les observations réalisées par l’OFCE (observatoire français des conjonctures économiques), les Français devront se contenter d’une reprise de 1% du pouvoir d’achat pour cette nouvelle année. En moyenne, ces derniers devront débourser un supplément de 380 € en comparaison avec l’an passé. Le mois de décembre prochain, le pouvoir d’achat devrait se situer 2,6 points au-dessus de la moyenne de 2019.
Toujours selon la même source, ce pouvoir d’achat devrait se stabiliser avec la hausse des revenus du patrimoine estimée à plus de 190 €. Il en va de même pour les aides sociales avec une augmentation moyenne de 250 € observée au cours de la même période d’analyse dont 5% concernent les retraités qui sont les plus fragilisés par la baisse du pouvoir d’achat.
Les familles aisées avantagées
A en juger par ce rapport, on peut en déduire que les revenus professionnels subiraient une diminution de 40 € en dépit de l’augmentation du salaire à hauteur de 0,8%. Cette situation résulte d’une contraction de l’emploi et d’une réduction significative des recettes pour les professionnels indépendants. D’autre part, les prélèvements exerceraient une influence de 20 € sur le pouvoir d’achat, à en juger le rapport de l’OFCE.
Il convient par ailleurs de souligner que les Français ne subissent pas les conséquences de la hausse du pouvoir d’achat de la même façon. En effet, il existe des dynamiques notables entre les sources de revenus en 2004 en raison de la crise énergétique, du contexte d’inflation et de la période post-Covid. En conséquence, des situations hétérogènes se sont établies entre les foyers.
Résultat, le panier de consommation a fait l’objet d’une hausse de moins de 10% pour les foyers les moins fragilisés contre plus de 13% pour les foyers les plus impactés par ces chocs successifs.