Alos que la réforme des retraites devrait être appliquée à compter du mois de septembre prochain en France, un bouleversement va chambouler les bénéficiaires de la pension complémentaire. On vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Un malus de 10% pour les pensionnaires de la retraite complémentaire en 2023
Force est de constater que le système de retraite est difficile à comprendre en France et les futurs retraités se posent davantage de question face à la nouvelle réforme. Dans un premier temps, le report de l’âge de départ légal à 64 ans fait mouche. Dans un second temps, l’accès au taux plein demeure également flou. Il en va de même pour le nombre de trimestres requis. Enfin, le malus temporaire fait que les pensionnaires de l’Agirc-Arrco doivent subir une décote de 10% sur leur pension.
Même pour ceux qui ont atteint l’âge légal et complété le nombre de trimestres requis, il faudra s’attendre à 10% de moins sur la retraite complémentaire durant plusieurs années. Une minoration qui sera applicable jusqu’à la fin du 67e anniversaire. En ce qui concerne le malus au 1er septembre, il est de l’ordre des sociétés patronales de prendre les décisions qui s’imposent concernant le malus de 10%.
Quelles conséquences sur les retraités ?
Les partenaires sociaux auraient dû discuter sur le sujet au début de l’année dans le but d’ouvrir un dossier sur les conditions d’attribution du régime complémentaire. Aujourd’hui, l’examen du nouvel accord national interprofessionnel vient de faire l’objet d’un report compte tenu de la réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron.
Selon nos confrères de Money Vox, un arrangement semble avoir été trouvé entre syndicats et organisations patronales en vue de mettre fin au malus de 10 %. Une question continue néanmoins de se poser : la bonification qui a lieu après deux ans de travail au-delà du taux plein sera-t-elle conservée ? Affaire à suivre la rentrée prochaine !
