A compter de l’automne prochain, les propriétaires devront subir une augmentation de la taxe foncière. Cette hausse est en moyenne estimée à 7,1%. A cela s’ajoute la hausse fixée par les communes. De quoi faire gonfler la facture !
Taxe foncière : une augmentation considérable en 2023 ?
Dans un premier temps, l’ensemble des propriétaires seront soumis à la mise à jour des valeurs locatives cadastrales. Ces dernières sont essentielles pour mieux estimer la taxe foncière cette année. Tous les ans, ces taxes sont révisées par la mise en place d’un coefficient forfaitaire fixé suivant l’indice des prix à la consommation.
Selon nos confrères de Mercipourl’info, l’indice des prix à la consommation a fait l’objet d’une hausse de 7%. L’an dernier, la revalorisation s’est faite à hauteur de 3,4%. Par conséquent, un propriétaire qui doit régler une taxe foncière de 895 euros devra débourser 63 euros de plus d’ici l’automne prochain.
Plusieurs communes fragilisées
Outre la revalorisation générale, il convient aussi d’inclure l’augmentation du taux d’imposition approuvée par certaines communes. Résultat, un cinquième des villes de plus de 100 000 habitants ont relevé le taux de taxe foncière pour cette année. La progression moyenne est estimée à 10,5%. Mais si on exclut la capitale, ce chiffre est ramené à +1,7%. Les villes abritant plus de 40 000 habitants se sont servis davantage du pouvoir de taux, avec une hausse moyenne de +1,3%.
Parmi les municipalités concernées, nous pouvons citer Bordeaux (+ 4,53%), Lyon (9%), Issy-les-Moulineaux (12,5%), Grenoble (25%), Meudon (35,1%) et Paris (52%). A titre d’illustration, la hausse totale atteint les 99 euros pour une maison de 50m² contre 129 euros pour un appartement d’une superficie moyenne de 75 m². Il faut savoir que certaines Mairies sont autorisées à augmenter des taxes plus discrètes à l’instar de la taxe sur les déchets ménagers et celle liée à la prévention des inondations.