Une ancienne employée de caisse du groupe Auchan a récemment comparu devant la justice après avoir réussi à détourner plus de 100 000 € de fonds au sein du supermarché. Pour ce faire, l’interpellée a opté pour une redoutable arnaque aux cartes-cadeaux. Tous les détails dans les prochaines lignes !
100 000 € de fonds détournés dans un magasin Auchan
Il y a quelques semaine, la cour de Metz, dans le Moselle avait rendu son verdict concernant un couple condamné pour arnaque et recels de biens dans le cadre d’une escroquerie bien rodée. La jeune femme avait travaillé auparavant au sein d’un supermarché Auchan situé dans la ville de Semécourt. Elle est accusée d’avoir détourné des fonds en guise de cartes-cadeaux pendant plus de deux ans. En tout, la somme escroquée s’élève à 100 000 €, rapportent nos confrères de Républicain Lorrain.
Le tribunal a rendu son verdict le 20 février dernier dans le cadre de cette affaire de recel. L’intéressée a donc écopé d’une peine d’emprisonnement de deux ans avec sursis. Cette-dernière avait été renvoyé du supermarché il y a 4 ans après avoir travaillé en tant qu’hôtesse de caisse durant 27 ans. La sexagénaire avait l’occasion de se servir du mode école des caisses en tant que formatrice. Selon l’hebdomadaire, cette possibilité ne laissait aucune trace des transactions réalisées.
Une redoutable arnaque à la carte-cadeau
La sexagénaire a profité de cette occasion pour recharger plusieurs centaines de cartes-cadeaux dont le montant maximal est estimé à plus de 200 €. Ces-dernières peuvent être utilisées dans tous les points de vente Auchan, comme le rappellent nos confrères de Républicain Lorrain. Fort heureusement, l’arnaqueuse a fini par être démasqué.
Le pot aux roses avait été identifié à la suite d’une erreur de caisse qui avait contraint la direction à analyser de plus près les opérations au sein de la caisse. L’ancienne employée de l’enseigne n’a pas nié les accusations contre elle. Elle avait notamment utilisé les cartes-cadeaux en question pour se procurer des produits alimentaires, des équipements de jardinage et divers accessoires high-tech. Elle a ensuite fait savoir à son compagnon que ces acquisitions résultaient d’une demande de crédits.