En 2024, plusieurs contribuables auront droit à une réduction de la note à payer auprès de l’administration fiscale. Faites-vous partie de ces veinards ? Plus de détails dans les prochaines lignes !
Baisse des impôts à payer en 2024
Alors que le printemps prend progressivement place en France, la période tant redoutée de la déclaration de revenus approche à vue d’œil, même si pour l’heure aucun calendrier officiel n’a été communiqué. Rappelons que 50% des familles sont soumises à l’obligation de payer l’impôt sur le revenu dans le pays. Pour nombre d’entre elles, cette étape devrait pourtant bien se passer en 2024, aussi improbable que cela puisse paraître.
En effet, la somme à payer auprès du fisc sera moins importante que durant l’an passé cette année. Plusieurs foyers devront débourser moins d’argent car la valeur des tranches d’imposition a subi une hausse de 4,8% au début de cette année pour répondre aux effets de l’inflation. Pour les employés dont le salaire est resté le même entre 2022 et 2023, la situation devrait tourner à leur avantage.
Les principaux concernés
Pour mieux cerner cette augmentation, nous allons prendre l’exemple d’un salarié qui touche 2000 € par mois en 2022. Ce qui signifie qu’il a déclaré 24 000 € de revenus durant l’année suivante. La somme à régler auprès du fisc s’élève à 1400 €. Notre employé n’a cependant pas été promu en 2023. Il va donc déclarer la même somme de 24 000 € au cours du printemps 2024. Sachant que les barèmes ont été modifiées, il n’aura plus qu’à déboursé 1390 € auprès des impôts.
Cet avantage concerne ainsi les contribuables qui n’ont reçu aucune augmentation de salaire et ceux qui ont eu droit à de moindres revalorisations. Les estimations que nous avons abordées précédemment ont été dressées en prenant en considération les recettes en rapport avec le salaire pour une personne célibataire.
Pour conclure, il convient de préciser que le fait de payer moins d’impôt reflète une diminution considérable du pouvoir d’achat. Si certains systèmes de défiscalisation ont été mis en place pour réduire la note à payer sans changer le niveau de vie des contribuables, pour la majorité d’entre eux, cette approche est associée à un recul car ils sont obligés de se serrer davantage la ceinture.
