Voilà maintenant plusieurs mois qu’une nouvelle forme d’escroquerie touche les Français. Les arnaqueurs ciblent en particulier les clients à la recherche de taxi en se servant des moteurs de recherche de Google. Plus de précisions dans les prochaines lignes !
Arnaque au faux-taxi : le mode opératoire des escrocs
Les escrocs sont des sociétés téléphoniques étrangères qui volent l’identité de plateformes spécialisées dans les taxis comme Taxi Lyonnais ou G7. Ils se servent alors du dispositif sponsorisé de Google (Google Ad) et de sites miroirs pour tromper les clients et leur facturer des courses plus onéreuses qu’au tarif normal. Pour gagner la confiance des victimes, les malfrats se présentent comme étant des prestataires de taxis locaux.
C’est grâce à ces sites fake que les clients des taxis vont se retrouver pris au piège. Il est en effet difficile de croire qu’il s’agit d’une arnaque car les pages web en question n’ont rien d’anormal (logos, chartes graphiques, identités commerciales des prestataires de taxi). Selon nos confrères de clubic, on dénombre en tout 200 chauffeurs indépendants qui sont tombés dans le panneau.
A partir du moment où un client réalise la réservation, il obtient un message de confirmation par texto. Le jour J, un véhicule vient effectivement le récupérer mais il ne s’agit pas d’un taxi mais d’un véhicule banalisé. Au final, les clients se retrouvent à débourser jusqu’à 50% plus cher que le prix usuel.
Comment éviter de tomber dans le panneau ?
Dans cette affaire, l’entreprise Google est dénoncée par les compagnies de taxis. Selon ces dernières, le géant du web est complice puisqu’elle autorise les sites miroirs mis en place par les pirates à accéder à sa moteur de recherche. Pour l’heure, aucune mesure n’a été prise contre ces sites qui sont hébergés à l’étranger, en dépit des nombreuses plaintes qui ont été déposées. Cela dit, l’agence chargé de la répercussion des fraudes a été briefée de la situation. Affaire à suivre donc !
