Selon le Cler-Réseau qui milite pour la transition énergétique, il est impératif d’opérer une revalorisation du chèque énergie pour aider les bénéficiaires à faire face à l’inflation. Plus de détails dans les prochaines lignes !
Hausse des coûts de l’énergie
Au début du mois, un communiqué officiel a annoncé une augmentation de 10% des coûts de l’électricité en France. Selon le Cler-Réseau, le chèque énergie est actuellement fixé à 150 € par an et profite à plus de 5 millions de foyers disposant de revenus modestes. Selon la même source, cette mise à jour va exercer une influence non négligeable sur les factures des familles qui sont déjà durement impactées par la crise.
A ce propos, Marie Moisan, une spécialiste de la précarité énergétique affirme : « Nous réclamons le triplement du chèque énergie, pour une valeur minimale de 450 € dans le but d’aider les personnes dans le besoin face à la flambée des prix de l’énergie. Cette aide servira également de substitut au bouclier tarifaire qui dont les coûts ont été estimés à plus de 100 milliards d’euros ».
L’alerte lancée par Cler-Réseau
L’association a également lancé un cri d’alerte à destination de l’exécutif concernant le ralentissement de la réhabilitation énergétique des maisons. Un projet que cette dernière estime comme une solution durable pour mettre fin à la précarité énergétique. Le dernier rapport du dispositif « MaPrimeRénov’ » annonce d’ailleurs une réduction du taux de logements de l’ordre de 15% au cours de l’année 2023.
Cette année, les bénéficiaires du chèque énergie sont ceux qui abritent dans une maison éligible à la taxe d’habitation. De plus, le revenu fiscal de base ne doit pas excéder le cap des 11 000 € pour profiter de ce chèque. Pour des soucis techniques, l’administration n’a pas été en mesure de mettre à jour les données avec les informations les plus récentes. Pour l’heure, les modalités liées à la réclamation de ce précieux coup de pouce financier ne sont pas encore connues. Affaire à suivre donc !