Les foyers monoparentaux peuvent accéder à une réduction des impôts à payer cette année à condition de respecter certaines procédures lors de la déclaration de revenus. Plus de détails dans les prochaines lignes !
Foyers monoparentaux : l’importance de la case T lors de la déclaration de revenus
Au moment de remplir la déclaration de revenus, il est important de cocher certaines cases pour accéder à des avantages fiscaux considérables. C’est notamment le cas des foyers monoparentaux, c’est-à-dire les personnes qui élèvent seuls un enfant ou une personne en situation de handicap. Il en va de même pour ceux qui ont supporté la charge exclusive de plusieurs enfants pour une période de moins de 5 ans dans le passé et qui vivent isolés. Dans ces deux cas, il est possible d’accéder à une demi-part, voire une part supplémentaire permettant de réaliser des économies considérables lors du paiement des impôts.
Pour les parents isolés, il est ainsi conseillé de cocher la case T lors de la déclaration de revenus. La situation familiale doit être mise à jour avant le 31 décembre de l’année au cours de laquelle un changement de situation est intervenu. Il peut par exemple s’agir d’un divorce ou d’une séparation. La déclaration se fera alors sur la base des revenus au titre de cette année.
Notons que les personnes qui sont en concubinage ne sont pas considérés comme des personnes isolées. Dans ce cas, l’avantage en impôt sera distribué entre les deux intéressés dans le cadre d’une résidence alternée.
Calcul des parts fiscales
Dans le cas d’un couple, le premier enfant équivaut à une demi-part tandis que dans le cas d’un parent isolé, ce dernier correspond à une part entière. De même, le nombre de parts fiscales s’élève à deux pour un foyer monoparental avec un enfant à charge contre 2,5 pour deux enfants à charge, et ainsi de suite. Notons que la remise d’impôts issue de la part supplémentaire générée par le premier enfant est plafonnée à hauteur de 4 100 € cette année contre 3 900 € en 2023.